Hier, le huitième Saab 340B destiné à Pascan Aviation est arrivé à 19h06 à l’aéroport de Saint-Hubert en provenance de Springfield au Missouri après avoir effectué une escale à Dorval. Ma mission de ce matin, avec mon complice Édouard, consistait donc à aller le photographier, d’autant plus que le soleil était (enfin) de la partie ! Portant le numéro de série 216, cet avion a d’abord volé aux États-Unis à compter de décembre 1990 avant de rejoindre le Royaume Uni en 1999. En février 2023, il a été entreposé à Springfield par Jetstream Aviation Capital.

Au mois d’août, le trafic a repris après la léthargie des vacances de même que la pluie, ce qui a limité quelque peu les activités de spotting à l’aéroport de Saint-Hubert. Voici, donc, ci dessous ce que j’ai pu photographier durant le mois écoulé :

Les photos du mois :

Photographiés par Édouard Painchaud :

Photographié par Jean-Pierre Brossard :

Depuis la mi-août, nous voyons maintenant très régulièrement le CRJ200 C-FWRR de Pivot Airlines portant les titres Air Liaison. Il s’agit d’un ancien avion de Jazz que j’avais photographié en 2008.

Voici trois belles photos de Fairchild C-119 Flying Boxcar de l’Aviation royale canadienne prises au tout début des années 1960 par l’auteur et éditeur Larry Milberry. Le C-119, un avion cargo produit à plus de 1.100 exemplaires entre 1947 et 1955, portait bien son nom et était en service dans un très grand nombre de forces aériennes occidentales durant les années 1950 et 1960. Ses principales missions consistaient essentiellement à transporter du matériel et des véhicules ainsi qu’à larguer des parachutistes. En ce qui concerne le Canada, ce sont 35 C-119F qui ont été livrés et qui, plus tard, ont été modifiés en C-119G. Après leur carrière militaire à l’ARC, plusieurs d’entre eux ont été utilisés aux États-Unis pour la lutte contre les feux de forêts.

Il y a quelques jours, à l’aéroport de Saint-Hubert, l’aménagement de l’intérieur du conteneur du Musée de l’aérospatiale du Québec avait été achevé. Il ne restait "plus qu’à" repeindre l’extérieur dans une couleur neutre, ceci afin de donner une image moins "débarras" et plus professionnelle de ce vieux conteneur accusant un certain vécu. Cette opération a donc été réalisée dimanche dernier avec la participation de quatre bénévoles de l’organisation : Claudiu, Édouard, Stéphane et moi-même.

En arrivant un peu d’avance, ma première tâche consiste à débroussailler le petit chemin situé entre le conteneur et la clôture afin de disposer d’un espace de travail relativement confortable exempt de tout branchage gênant. Je prépare aussi toutes les rallonges électriques afin que nous puissions utiliser les ponceuses et disqueuses tout autour du conteneur.

Une fois mes collègues arrivés, le ponçage des surfaces visibles débute en force, de même que l’abrasion des lettrages et autres anciens autocollants. Les quatre paires de bras sont bien utiles pour préparer les 40 pieds de longueur du conteneur en vue de la peinture ! Vers 12h30, Louise arrive avec le lunch "maison" qui est toujours aussi apprécié. Pour la petite histoire, les petits gâteaux aux bleuets et aux framboises du dessert ont été préparés le matin même !

L’après-midi est consacré à la peinture proprement dite. Le choix de celle-ci s’est porté sur la Tremclad Rust, idéale quant à l’application que nous souhaitons en faire sur notre conteneur pas nécessairement exempt de rouille partout. En ce qui concerne la couleur, je m’étais lancé dans un petit sondage et aucune tendance n’étant ressortie de celui-ci, j’ai décidé que ce serait vert !

Pour être efficaces, je m’occupe du pourtour supérieur du conteneur au pinceau. Claudiu me suit en recouvrant les flancs au rouleau et Édouard finit les derniers détails inférieurs au pinceau. Stéphane, de son côté, se charge de la peinture des deux portes et de leurs contours.

L’opération s’achève vers 16h30 et, ayant pris un peu de recul, nous pouvons enfin apprécier le travail effectué. Il restera maintenant à repeindre les barres de fermeture et à nettoyer les alentours afin de donner une image de propreté "à la suisse" !

Encore quelques photos de la peinture du conteneur du MAQ:

Après Zermatt, Marignane, Chamonix et le Val d’Aoste, dont je vous ai parlé dans les épisodes précédents de cette série dédiée aux Alouette et aux Lama, me voici, en ce premier week-end de juillet, avec la Section Aérienne de la Gendarmerie Nationale française (SAG) de Lyon-Bron. Celle-ci dispose d’une des dernières Alouette III (F-MJBX) alors en service au sein de cette force de police.

Initialement, en 2005, j’avais prévu d’écrire un article au sujet de ce week-end bien occupé passé en compagnie du très sympathique équipage de cette Alouette III, mais jamais je n’avais eu le temps ni l’occasion de le faire, jusqu’il y a quelques jours, soit 18 ans plus tard ! J’ai donc fouillé dans mes souvenirs ainsi que dans quelques notes prises à l’époque pour produire ce nouvel article au format PDF.

Article : "Un week-end bien chargé pour la SAG de Lyon" (PDF, 8 pages - 12,6 Mo).

Quelques photos prises à l'occasion de ce reportage:

Durant la semaine écoulée, on a vu les premiers engins de chantier arriver sur le futur site de l’aérogare de l’aéroport de Saint-Hubert. Le périmètre du chantier a été délimité par des hautes clôtures du côté des pistes et des accès au chantier ont été aménagés sur la portion de la route de l’Aéroport située en face de l’Agence spatiale canadienne. Bien entendu, je ne manquerai pas de photographier régulièrement l’évolution des travaux afin de documenter valablement cette étape importante de l’histoire de notre aéroport.

Premières pelletées :

Voici encore quelques photos prises ces derniers jours à l’aéroport de Saint-Hubert. Tout doucement, nous commençons à revoir du trafic plus intéressant après la période de vacances de juillet, comme le magnifique Bombardier Global 5000 N702LK ou le Gulfstream 650 N656FX. À noter aussi que, depuis quelques semaines, un Boeing 737-600 d’AeroFlyer/Kelowna Flightcraft Air Charter vient régulièrement les vendredis sur le coup de midi.

Le Boeing 737 de Buffalo Airways est enfin arrivé au Canada le 3 août dernier. À Edmonton en Alberta pour être précis. L’avion va maintenant devoir subir quelques modifications, notamment au niveau de l’avionique, afin d’être mis en conformité avec les normes canadiennes. Par la suite, il pourra être immatriculé au Canada et débuter les opérations de transport de fret entre Edmonton et Yellowknife dans les Territoires du Nord-Ouest où se trouve la base principale de Buffalo Airways. Voici deux photos de l’arrivée de l’avion prises par Paul Squires qui était sur place, ainsi qu’une brève séquence vidéo de Mikey McBryan :

Tout qui s’intéresse aux Alouette connaît forcément la "Bravo Lima", cet hélicoptère légendaire de la Gendarmerie Nationale française. Celui-ci a, en effet, été utilisé durant de nombreuses années pour effectuer secours aérien en montagne dans le Massif du Mont-Blanc, notamment à partir de la DZ des Bois (Chamonix), devenue ensuite la Base de secours Jean-Jacques Mollaret.

Mais avant d’être affectée en permanence à Chamonix, cette Alouette III était basée à l’altiport de Megève et était détachée une semaine sur deux à la DZ des Bois, l’autre semaine étant couverte par une Alouette III de la Sécurité Civile venue d’Annecy ("Dragon 74").

En février 1990, alors que j’accompagnais des scouts dans les environs de Megève, j’ai au l’occasion de voir la "Bravo Lima" à Megève où, ce jour-là, elle a effectué plusieurs rotations. Il me semble que le pilote devait être Gilbert Lebon ou Roger Vandaele. Voici, donc, quelques numérisations de diapositives Kodachrome prises à cette occasion.

Le 30 juillet 1980, alors que je passais mes vacances en famille à Morzine, j’ai eu l’occasion de photographier l’Alouette III F-MJBL sur la place de la Poste. Autant que je puisse m’en souvenir, il s’agissait d’une mission de recherche de personne disparue et l’hélicoptère s’était posé à cet endroit, car situé non loin de la Gendarmerie.

Ceux qui suivent attentivement l’évolution du projet du Musée de l’aérospatiale du Québec se souviennent que l’École nationale d’aérotechnique avait fait le don à l’organisation d’un conteneur maritime de 40 pieds installé sur sa propriété à l’aéroport de Saint-Hubert. Une réfection du plancher avec des panneaux d’OSB avait été réalisée début mai 2023, juste à temps pour accueillir le planeur Mortensen 1PM C-GUOW.

Mais d’autres travaux ont eu lieu depuis afin d’améliorer la fonctionnalité du conteneur. Par le fait même, celui-ci a bénéficié d’un certain embellissement.

La première amélioration a été la réalisation d’une rampe d’accès amovible avec une planche en contreplaqué récupérée sur une vieille étagère ainsi qu’avec des bouts de madriers. Cette robuste rampe facilite, bien évidemment, non seulement les déplacements du fuselage et des ailes du planeur Mortensen à l’extérieur, mais aussi de tous les autres équipements sur roulettes comme le coffre à outils ou un des établis.

Avec les pluies abondantes de juillet, une fuite d’eau au niveau de la cheminée d’aération a été constatée. Ceci a eu pour effet de faire gondoler deux panneaux d’OSB constituant le plancher. Afin de remédier au problème, Stéphane Drolet, qui est aussi le coordonnateur du projet Mortensen, a été chercher tous les matériaux de colmatage requis et a effectué les réparations nécessaires sur le toit du conteneur. Depuis, il ne coule plus une goutte d’eau sur le plancher qu’il conviendra de réparer également.

J’ai ensuite commencé à préparer une structure portante pour placer une feuille de contreplaqué ½ sur un des murs à l’entrée du conteneur dans le but de pouvoir y accrocher un peu de matériel comme un extincteur "A-B-C", une trousse de secours ainsi qu’un peu de matériel de protection individuelle et, éventuellement, quelques outils et rallonges électriques.

L’alimentation électrique de l’éclairage intérieur du conteneur étant devenue franchement dangereuse avec le temps, un nouveau circuit électrique a été prévu dans la structure. Maintenant que celui-ci est opérationnel, il est possible de commander deux éclairages distincts (dont celui existant dont les ampoules ont été remplacées par des modèles à DEL) et d’alimenter différents outils ou accessoires électriques grâce à une double prise de courant.

Fin juillet, l’assemblage de la structure portante a été installée sur le mur situé à gauche à l’entrée du conteneur. À noter que celle-ci est maintenue en place sans qu’aucun trou n’ait dû être réalisé dans la structure métallique grâce, notamment, à des attaches récupérées sur une carcasse de De Havilland Canada DHC-8.

Puis, ce matin, le montage du panneau a été achevé et les accessoires prévus y ont été placés. À ce stade, on peut donc dire que les travaux de l’aménagement intérieur du conteneur sont achevés.