Ce premier article de l’année 2017 traite d’un sujet actuellement en pleine évolution d’un point de vue réglementaire : il s’agit des fameuses "boîtes noires" et de leurs accessoires qui donnent aux enquêteurs de précieuses informations quant aux circonstances d’un accident ou d’un incident aérien. J’ai voulu que cet article soit assez détaillé et c’est la raison pour laquelle il compte 20 pages. Il est destiné à tous les publics, néophytes ou professionnels de l’aviation.

Article (PDF 20 pages, 14 Mo).

Vous le savez, les hélicoptères, j’adore ça ! Alors, cette année au RVA-camping de Casey, j’ai été gâté car, durant la journée du samedi, quatre modèles différents de voilures tournantes ont rejoint l’aérodrome abandonné. Le premier à arriver, et aussi à repartir, était le Schweizer 300C C-GVDJ. Peu de temps après, c’est notre ami suisse Bernd van Doornick qui s’est posé avec son Robinson R44 Raven I C-GBVD. C’est, d’ailleurs, à partir de cet hélicoptère que je prendrai toutes les vues aériennes de l’événement, comme je l’ai expliqué dans mon précédent billet au sujet de Casey. Puis, successivement, sont arrivés l’Airbus Helicopters AS350B AStar C-FVVR du groupe CLR et le Hughes 500D C-GLHQ. Étant qualifié en tant que pilote sur ce dernier, ainsi que sur le Schweizer, je dois dire que l’envie de reprendre les commandes était bien présente !

Voici une séquence vidéo illustrant l’histoire du DC-3 C-FDTD entreposé à l’aéroport de Saint-Hubert et récemment acquis par Avialogs. Après avoir vu celle-ci, vous comprendrez aisément qu’il s’agit d’un avion au passé glorieux et qui mérite mieux que l’état d’abandon dans lequel il a été laissé durant presque 25 ans par son précédent propriétaire, un organisme sensé préserver le patrimoine aéronautique ! C’est pourquoi, il est dans les intentions des responsables d’Avialogs, dont je fais partie, de le restaurer complètement afin qu’il retrouve le lustre qu’il mérite et puisse devenir un jour un attrait historique à l’aéroport de Saint-Hubert.

Mais les choses ne sont pas faciles, hélas, dans ce bas monde. Ainsi, par exemple, la direction du CEGEP Édouard-Montpetit, de qui dépend l’École nationale d’aérotechnique, après avoir promis durant tout l’été un emplacement gratuit pour C-FDTD sur le terrain de l’ÉNA pour une période d’une année, a changé d’avis à la veille de son déplacement. En fait l’école a besoin de l’emplacement initialement prévu pour le DC-3 pour un autre projet d’envergure et c’est bien légitime qu’elle se réserve ce droit. Bien entendu, ceci nécessite pour les gestionnaires d’Avialogs de relancer la recherche d’un partenaire pour héberger cet avion historique. Retour à la case départ, donc …

Les aéroports regorgent de trésors cachés dans leurs hangars. C’est ainsi, qu’hier en début d’après-midi, j’ai découvert à Saint-Hubert un motoplaneur d’origine allemande que je n’avais jamais vu auparavant : un Valentin Taifun 17E (C-GEVI). Me voyant prendre des photos derrière la clôture, son sympathique propriétaire, André, m’invite à m’approcher et à prendre toutes les vues que je désire pendant qu’il prépare le dispositif de démontage des ailes afin de ranger son appareil dans son hangar. Il m’informe qu’il s’agit du seul et unique Taifun au Canada. Il faut dire que la production s’est arrêtée au 136ème exemplaire; c’est donc un aéronef assez rare qu’il m’est donné de photographier.

Pour ce troisième volet au sujet du RVA-camping de Casey, je vous présente quelques vues aériennes montrant l’ampleur de l’événement. Ces images ont pu être réalisées grâce à l’aimable collaboration de Bernd van Doornick, que je tiens à remercier très sincèrement pour m’avoir emmené à bord de son Robinson R44 C-GBVD. Entre-temps, Patrick "Pique-Nuage", registraire du RVA, a terminé de compiler toutes les informations recueillies au sujet des aéronefs visiteurs : il en a comptabilisé 114 en deux jours pour 104 en quatre jours l’an dernier. Le décompte s’effectue comme suit : 25 avions-campeurs (22 en 2016), 9 hydravions (même nombre qu’en 2016), 5 hélicoptères (4 en 2016), 4 bimoteurs (2 en 2016), 3 amphibies (même nombre qu’en 2016) et, première cette année, deux pendulaires venus de Saint-Mathieu-de-Beloeil.

Avec l’introduction du Bell 429 à la Garde côtière canadienne, les Airbus Helicopters (ex-Eurocopter, ex-MBB) Bo-105 ont été retirés du service et entreposés dans les installations de Transports Canada à l’aéroport d’Ottawa-Macdonald-Cartier. Ces appareils étant assez désuets et ne présentant que peu d’intérêt pour les opérateurs commerciaux, il a donc été décidé de donner les neuf exemplaires restants à des écoles spécialisées en aéronautique.

L’École nationale d’aérotechnique s’est donc mise sur la liste des établissements intéressés et c’est à ce titre, qu’hier, j’ai accompagné mes collègues Louis et Serge à Ottawa pour voir les Bo-105 de visu. Nous avons été très bien accueillis par Monsieur Denis Savoie qui nous a fait faire le tour des installations et des aéronefs de Transports Canada ainsi que de la Garde Côtière.

Ensuite, nous avons pu inspecter de près l’appareil immatriculé C-GCFN qui était présent, pour l’occasion, à l’intérieur du hangar. Pour l’ÉNA, il s’agira d’une acquisition fort intéressante, car le Bo-105 est un hélicoptère bimoteur qui ne prend pas plus de place qu’un AStar, par exemple. Par ailleurs, il dispose d’une tête rotor rigide ainsi que d’autres particularités qui seront autant d’intérêts pédagogiques dont pourront bénéficier les étudiants.

Je vous propose, bien entendu, quelques photos prises à cette occasion des aéronefs de Transports Canada et de la Garde côtière, mais aussi du Cessna U206G Stationair 6 II de la Police d’Ottawa (C-GMJF) qui, bien qu’il ait une allure anonyme, semble tout particulièrement adapté pour les missions d’observation.

L’auteur tient à remercier Monsieur Denis Savoie pour cette excellente visite des installations de Transports Canada et du Bo-105 à Ottawa.

2 septembre 2017. Ce deuxième volet de cette série au sujet du RVA-camping de Casey qui s’est tenu le week-end dernier est consacré aux aéronefs qui sont arrivés au cours de la matinée du samedi 2 septembre 2017. C’est vers 10h30 que le trafic a commencé à vraiment s’intensifier au point que le stationnement habituel situé le long de la rivière Ruban a été rapidement saturé. En conséquence, une seconde aire de stationnement pour les avions a été ouverte sur le premier 1100 pieds de la piste 05, ce qui ne présentait aucun problème puisque c’était la 23 qui était en usage et qu’au total elle fait 8200 pieds de long. Voici donc une sélection des avions arrivés à Casey durant cette matinée :

Il y a quelqu’un que je trouve fantastique, car il est un peu comme Tintin : il sait tout faire y compris piloter des avions de toutes catégories. Il s’agit de Kim Jong-un, chef suprême de la République populaire démocratique de Corée. Je vous propose deux séquences vidéo qui ne vous laisseront aucun doute au sujet de ses habiletés. La première n’est malheureusement pas sous-titrée; c'est donc bien dommage que je ne maîtrise pas assez le Coréen pour pouvoir bénéficier de ce qui semble être un excellent commentaire fort enthousiaste. Toujours est-il qu’on le voit piloter un magnifique Cessna 172 qui semble flambant neuf. À la fin de la séquence, on notera en arrière-plan trois appareils de ce type ainsi qu’un Antonov An-2 ou sa version chinoise Nanchang Y-5.

La seconde séquence est, fort heureusement doublée, ce qui permet d’apprécier d’autant plus le commentaire tout aussi enthousiaste et, surtout, tout à l’honneur du chef suprême. On le voit, ainsi, aux commandes d’un Antonov An-148, dernier fleuron de l’aéronautique en Corée du Nord.

Hier, comme chaque année, les étudiants de première session de l’École nationale d’aérotechnique étaient conviés à un repas avec leurs professeurs dans les hangars de l’institution. Afin de renforcer l’esprit d’équipe, une fois les mini-burgers et la salade de pâtes avalés, les étudiants autant que les professeurs étaient invités au jeu de traction du mammouth. Celui-ci consiste à tirer le Canadair CL-601 Challenger C-FURB de l’école par une équipe de dix personnes afin de lui donner un élan pour l’amener à s’arrêter naturellement le long de marques au sol graduées de 0 à 100, par pas de 10. Évidemment, le jeu consiste à fournir l’effort nécessaire pour être le plus proche de 100. Mais, si par malheur, la roulette de nez dépasse la marque du "100" du fait d’une traction trop puissante, l’équipe récolte tout simplement la note nulle. Pour ma part, je faisais partie de l’équipe des professeurs d’avionique renforcée par deux collègues de mathématiques et nous avons obtenus un honorable 80 points, soit 10 points de plus que nos confrères d’entretien qui était, pour nous, l’équipe à battre. Finalement, le groupe baptisé "Plutonium" et composé d’étudiants du programme de Technique de génie aérospatial a remporté avec brio cette compétition. Un grand bravo à eux !

2 septembre 2017. Pour la troisième fois, durant le congé de la fête du Travail, j’étais invité par Alex à l’accompagner à bord de son avion pour le RVA-camping qui se tient chaque année sur la base militaire désaffectée de Casey, vestige de l’époque de la Guerre froide. Mais cette fois-ci, vu la météo désastreuse prévue pour le dimanche, on a dû oublier l’option "camping" et nous avons donc effectué un aller-retour durant la magnifique journée ensoleillée du samedi.

Une fois sur place, j’ai immédiatement pris mes fonctions de "photographe officiel" de l’événement. Celui-ci s’éloigne de plus en plus de son caractère initialement "improvisé" tout en conservant son aspect "non organisé". Malgré tout, Pierre "Campingmaster" en demeure le vénérable promoteur. Il est soutenu et épaulé par Patrick "Pique-Nuage" qui fait office de registraire en notant scrupuleusement tous les avions et les équipages dès leur arrivée à Casey. Enfin, cette année, il y avait Vincent qui fournissait des informations bien utiles pour les pilotes à la radio. Et puis, comme l’an dernier, l’équipe d’Aéro Atelier du Lac-à-la-Tortue était présente pour offrir gracieusement hot-dogs et blé d’Inde (maïs pour les Européens !) aux équipages.

Si j’en crois le dernier décompte avant notre départ samedi en fin d’après-midi, le record de l’an dernier de 104 aéronefs était largement dépassé. Bon nombre d’appareils ont même dû se parquer à l’extrémité de la piste 23, car il n’y avait plus de place au stationnement habituel près de la rivière Ruban. Inutile de dire que je n’ai pas chômé et, surtout, parcouru probablement quelques kilomètres tout au long de la journée !

Pour le photographe, vu l’ampleur de la chose, je me rends compte qu’en privilégiant la photo systématique de chaque aéronef, j’ai manqué certains aspects de l’événement comme le côté humain, les détails ou les mouvements d’hydravions sur la rivière. Au bout de la journée, j’estime à plus de 1200 le nombre de vues prises à Casey. Inutile de préciser que cela va prendre un certain temps pour sélectionner les photos les plus intéressantes, les inventorier et les traiter adéquatement avec Photoshop. C’est pourquoi, cette année, je vous présenterai plusieurs billets distincts au sujet du RVA, mais organisés selon des thèmes bien précis. Je commence aujourd’hui par ceux qui ont campé sur place la nuit du vendredi au samedi ainsi que les premiers visiteurs matinaux dont Alex et moi faisions partie avec le Mooney M20J C-GMSE.

Si je ne me suis pas trompé, ce premier billet au sujet de Casey 2017 est, en fait, le 1000ème de ce blogue ! Que de chemin parcouru et de pays, d’aérodromes, d’aéroports ou de musées visités depuis ces premières lignes écrites le 3 janvier 2010. Au fil du temps, ce blogue a fait sa place dans le monde de l’aéronautique francophone. Il semblerait, même, qu’il s’agisse du seul blogue aéronautique de cette ampleur destiné aux amateurs et passionnés d’aviation en langue française au Canada et qui ne soit pas un site de nouvelles. Un moment donné, j’aurais pu être tenté par les réseaux sociaux, mais j’ai préféré poursuivre sur une plateforme que je contrôle entièrement et qui demeurera une source de référence. On m’a déjà aussi proposé de me commanditer, mais j’ai refusé afin de conserver ma totale liberté de rédaction. Au cours des sept dernières années, l’aspect du blogue n’a pas vraiment évolué, si ce n’est, que depuis l’arrivée de Zenfolio, je peux maintenant intégrer directement mes photos à partir de ma galerie d’images. C’est vrai que je suis très conservateur ! Par contre, depuis quelques mois, le blogue, ainsi que quelques autres pages qui y sont liées, sont compatibles avec les nouveaux écrans à haute définition. Et tant qu’à faire des statistiques, ce blogue, ce sont aussi 41 articles de fond disponibles au format PDF, 58 critiques de livres, 40 critiques d’albums de bandes dessinées, 26 critiques de DVD et 13 critiques de films. Je n’ose imaginer le temps passé à réaliser tout ceci dans le seul but de promouvoir l’aviation au sens le plus large !

Voici quelques marques de sympathie que j'ai reçues pour ce millième billet :

Et sur Facebook :

2 septembre 2017. Comme chaque année, lors du congé de la Fête du travail, se tient à Casey un RVA auquel j’ai maintenant l’habitude de me rendre à bord de l’avion de mon ami Alex. Celui-ci étant basé à Saint-Mathieu-de-Beloeil, avant le départ et au retour, je ne manque pas, bien entendu, de photographier tout aéronef se présentant face à mon objectif ! Cette année, j’ai eu un peu plus de temps au retour pour prendre en photo tous les avions situés près de la pompe à essence. En effet, une fois le plein du Mooney d’Alex achevé, un couple de jeune pilotes du Brampton Flying Club en Ontario, en vol de longue navigation, éprouvait bien des soucis pour obtenir du carburant et était quelque peu désemparé. Alex leur a donc filé un coup de main et durant ce temps, j’ai fait un peu de "tourisme" parmi les avions stationnés à cet endroit. J’y ai noté plusieurs "exilés" de Mascouche, désormais fermé, ainsi que le Zenair C-GFEZ qui était venu l’an dernier à Casey et qui est maintenant à vendre, comme l’indique une petite pancarte visible sur l’appareil.

Photos : Avions privés - Hélicoptères privés - A.L.M. Par Avion - Brampton Flying Club.

31 juillet 2017. Notre croisière aboutissant à Saint-Pétersbourg, c’est de l’aéroport Pulkovo (Пулково) que nous repartons en direction du Canada avec Air France. Pour le premier segment de notre voyage (vol AF1465) vers Paris-Charles-de-Gaulle, nous embarquons à bord de l’Airbus A319 F-GRXC. Par coïncidence, il s’agit du même appareil que nous avions eu pour notre vol Paris-Moscou. Nous quittons notre porte avec un bon quart d’heure de retard et nous sommes numéro cinq pour décoller sur la piste 28R, ce qui rajoute une dizaine de minutes au délai.

Une fois en vol, après avoir passé une petite zone de turbulences, le repas est servi : il s’agit d’un poulet avec des pommes de terre et des champignons, tout à fait correct comme repas d’avion, mais sans plus. Après 3,1 heures de vol, nous nous posons à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. Plusieurs passagers, dont nous-mêmes, ayant des connexions courtes, le pilote roule vite pour rejoindre le terminal 2E dans un parcours qui nous oblige à passer à côté des terminaux 1 et 3. En chemin, je prends quelques photos au travers du hublot qui donnent des résultats acceptables, car celui-ci est particulièrement propre et sans trop de déformations.

Le transfert au terminal 2E s’effectue au pas de course, car nous débarquons à l’aile L à l’heure indiquée de l’embarquement de notre vol vers Montréal à l’aile K ! Or, nous avons encore à marcher un bon bout, à prendre un métro automatisé entre les ailes L et K et à passer le contrôle de sécurité à l’aile K. Mais, finalement, nous arrivons à temps pour l’embarquement qui s’effectue sans organisation en zones, ce qui fait que l’opération est un peu plus longue et chaotique qu’ailleurs.

Notre avion sur ce vol Air France AF348 est le Boeing 777-328 F-GZNN portant la décoration spéciale Skyteam que j’avais aperçu de notre rame de métro automatisé sans, malheureusement, avoir eu l’occasion de le photographier. Notre commandant est, en fait, une commandante : Madame Bénédicte Fabre-Colombani. Notre départ se déroule avec 35 minutes de retard dû à un problème avec quatre passagers enregistrés, mais qui ne se présentent pas à l’embarquement. En conséquence, il faut retrouver leurs bagages dans les conteneurs des soutes de l’avion.

Le système de divertissement à bord du Boeing 777 dispose d’une banque de films, d’émissions de télévision ou de documentaires qui est aussi impressionnante que celle du système du 787 que nous avions eu à l’aller. Par contre, pour le reste, ce vol est assez décevant. En effet, aucune annonce n’est faite quant aux différents services qui seront proposés durant le vol. On ne reçoit pas de menu non plus et, pour cause, il n’y a qu’un seul plat pour tout le monde : poulet-patates … Inutile de dire que j’aurai eu ma ration aujourd’hui ! Par ailleurs, le personnel ne déborde pas d’enthousiasme et de joie de vivre. Définitivement, pour moi, Air Transat demeure toujours le meilleur choix sur l’Europe.

Après 6,7 heures de vol, nous nous posons à Dorval, mais nous devons patienter durant presque 25 minutes avant qu’une porte ne se libère. Par contre, le contrôle aux frontières est fluide et, pour une fois, nous récupérons nos bagages quasi instantanément. Fort heureusement, nous échappons à l’épreuve du bus 747, car nos compagnons de voyage, avec qui nous avons partagé notre séjour en Russie, nous déposent à Longueuil avant de reprendre la route vers Québec où ils résident.

Pas de "gros" visiteurs à l’aéroport de Saint-Hubert photographiés ce mois-ci, ceci probablement dû au fait que la piste 06L/24R est toujours en chantier et, qu’au mieux, une portion de celle-ci a été en service. Par contre, j’ai pu voir mon premier Bell 505 Jet Ranger X. Également intéressant et plutôt inhabituel, un Dornier-Dassault Alpha Jet inconnu sous cocon. Voici, donc, la moisson du mois constituée essentiellement de petits avions privés ou d’écolage.

Il y a quelques jours, je vous avais parlé du Katana ex-C-FTKZ qui avait été érigé en monument à l’entrée de l’École nationale d’aérotechnique à l’aéroport de Saint-Hubert. Mais quelques âmes bien pensantes ont trouvé, à juste titre, d’ailleurs, que l’avion n’était pas présenté de la façon la plus avantageuse. Pour corriger le tir, hier matin, une équipe avec un camion-grue est venue faire pivoter l’avion de 90°. Pour cela il a fallu enlever le Katana et le déposer sur le sol, faire effectuer la rotation voulue au poteau de soutènement et, enfin, replacer l’appareil sur ce dernier dans la position désirée. Voici donc quelques photos prises hier au cours de l’opération entre une réunion et une préparation de cours.

31 juillet 2017. Avant de prendre notre vol Air France AF1465 à destination de Paris-Charles-de-Gaulle, une fois les contrôles de sécurité passés, je dispose d’une petite heure et demie pour faire un peu de spotting à l’aéroport Pulkovo (Пулково) de la magnifique ville de Saint-Pétersbourg. Je me cherche, donc, un bon spot, derrière les vitres, bien entendu, pour faire des photos et j’en trouve un situé près des portes d’embarquement A05 et suivantes.

Je prends quelques photos d’un Airbus A321 de Turkish Airlines (TC-JRE) ainsi que d’un CRJ200 de Rusline (VQ-BNY) à partir de cet endroit, puis je me déplace un peu plus loin pour aller photographier deux Antonov An-24. Mais, en chemin, je me rends compte que je suis littéralement entouré de panneaux interdisant la prise de vues ! Je range, dès lors, discrètement et sans tarder mon appareil photo et je retourne vers la zone centrale de l’aérogare où je constate que là, il n’est pas prohibé de prendre des photos. Mais à cet endroit, il n’est pas possible de coller son objectif sur les vitres car on est maintenu à une distance d’environ deux mètres de celles-ci. J’essaye de trouver un endroit où je ne suis pas trop perturbé par les reflets et finalement je m’installe entre les portes A02 et A03.

Je ne bougerai plus, ensuite, de cet emplacement qui, tout compte fait, n’est pas si mal. Question trafic, il est assez intéressant et nouveau pour moi avec des avions de la compagnie grecque Ellinair (Airbus A320 LY-SPC et Boeing 737 LY-PGC), de Rossiya Russian Airlines (Airbus A320 EI-EZC, VQ-BCO et Boeing 747 EI-XLH), de Royal Flight (Boeing 737 VQ-BRF et 757 VQ-BTM), de UTair (Boeing 737 VQ-BPP), d'Uzbekistan Airlines (Airbus A320 UK32011), de Vim Airlines (Boeing 777 VP-BDR), de Yamal Airlines (Airbus A320 VP-BCU), ainsi que des appareils plus communs comme Aeroflot (Airbus A320 VQ-BKT), Air France (Airbus A319 F-GRXC), Brussels Airlines (Airbus A319 OO-SSW), KLM (Boeing 737 PH-BGT), Swiss (Airbus A319 HB-IPY) et Turkish Airlines (Airbus A321 TC-JSD).

Je photographie aussi quelques jets d’affaires incluant un Hawker 850XP lituanien (LY-DSK), un Bombardier Global 5000 suisse (HB-JRS) ainsi qu’un Embraer EMB-135BJ Legacy de l’Île de Man (M-IMAK).

Mais le plus intéressant sera, très certainement le Yakovlev Yak-42D RA-42550 de Saratov Airlines. Je verrai aussi de très loin un Tupolev 154 non identifiable qu’il ne me sera, hélas, pas possible de photographier. Même chose pour un Airbus A320 de S7 Siberia Airlines (VP-BHP), un autre de Rossiya aux anciennes couleurs (VQ-BDR), un CRJ100 de Rusline (VQ-BNE) ainsi qu'un Boeing 737 d’Aeroflot avec la décoration Skyteam.

Photos d'avions commerciaux : Aeroflot - Air France – Ellinair - Rossiya – Royal Flight – Rusline – Saratov Airlines - Turkish Airlines – Ural Airlines – UTair - Uzbekistan Airways – Vim Airlines – Yamal Airlines.

Photos d'avions d’affaires : Man – Suisse.

Jeudi dernier, un Piper PA31-350 Navajo Chieftain (MSN 31-7952107) est arrivé au Centre technologique en aérospatiale (CTA) établi sur le site de l’École nationale d’aérotechnique à l’aéroport de Saint-Hubert. Tout naturellement immatriculé C-GCTA, il servira de futur banc d’essai et de laboratoire volant dans le cadre du programme OPAIR. Mais avant d’être opérationnel, il devra auparavant recevoir une nouvelle avionique moderne et être configuré à sa nouvelle mission. Construit en 1979, il avait été utilisé depuis 1983 par Aero Industries Incorporated à Richmond en Virginie avec l’immatriculation N3521S avant d’être importé au Canada.

Merci à Pascal Désilets pour son aimable collaboration.

Aujourd’hui, à la rubrique "Bandes dessinées", je vous propose la critique du recueil "Tout Buck Danny" intitulé "Pilotes de prototypes" qui comprend les trois albums "Prototype FX-13", "Escadrille ZZ" et l’excellent "X-15". Par ailleurs, je trouve la couverture de ce recueil, réalisée par Francis Bergèse, parfaitement réussie. Mais peut-être est ce parce que j’ai un faible pour l’aventure du North American X-15 ?

Critique du recueil.

Comme je le mentionne dans ma critique, l’album de Buck Danny "X-15" est un de mes favoris de la série. Il a été réalisé par Jean-Michel Charlier et Victor Hubinon sur base d’une documentation rigoureuse au sujet du North American X-15, un avion précurseur des navettes spatiales. Pour vous en convaincre, voici quelques liens, deux photos prises au musée Smithsonian de Washington DC, ainsi que deux séquences vidéo historiques fort intéressantes à propos de cet avion-fusée. Ah oui, à l’époque, le scénariste et le dessinateur n’avaient pas accès à Internet pour effectuer leurs recherches ! À la lecture de l’album, vous rendrez compte du niveau documentaire qu’a nécessité cet épisode.

Lors de l’épisode précédent, on s’était laissé sur l’image piteuse du pneu crevé de la roulette de queue du DC-3 C-FDTD d'Avialogs. Samedi dernier, je vais donc démonter la roue à l’aide d’un cric hydraulique emprunté à l’ÉNA. L’opération se déroule parfaitement en moins d’un quart d’heure.

De retour à la maison, je démonte la roue pour en extraire la chambre à air. Je n’ai pas de mal à localiser visuellement la fuite : un important réseau de crevasses dû à la vétusté du caoutchouc est clairement visible. Mais d’autres crevasses, beaucoup moins visibles, sont également présentes pas loin des premières. Étant des fuites "en devenir", je les traiterai également. Ce qui est curieux, c’est que nous ne les avions pas détectées lors de la première réparation de la roue.

Dimanche matin, je place deux rustines ordinairement utilisées pour la réparation de chambres à air de pneus de bicyclettes ! Évidemment, il s’agit d’une réparation que l’on ne réaliserait pas sur un pneu d’avion en état de vol, mais comme notre appareil est destiné uniquement à des présentations statiques, nous pouvons nous le permettre (phrase destinée à rassurer Transports Canada !) Par ailleurs, les pneus de vélos étant gonflés à des pressions bien plus élevées que notre pneu d’avion, il ne devrait, théoriquement, pas y avoir de problème.

Simultanément, mon voisin Gaston essaie de redonner un peu d’allure à la moitié de la jante la plus corrodée et la plus abîmée avec du mastic de carrosserie. Après avoir laissé sécher, je ponce le tout afin qu’il y ait le moins d’aspérités possibles pouvant endommager la chambre à air. Sur l’autre moitié de jante, je comble un trou dû à la corrosion à l’aide de trois couches de Duct Tape pour la même raison.

Après avoir laissé sécher les deux rustines, je remplis la baignoire d’eau pour procéder au test d’étanchéité de la chambre à air réparée. Celle-ci se révèle parfaitement étanche. Qui peut prétendre prendre son bain dans une baignoire ayant servi à vérifier un pneu de DC-3 ?

Puis vient le temps de remonter la roue. Louise me donne un peu de talc pour répandre sur la chambre à air avant de la réinstaller dans le pneu. Les deux demi-jantes sont assemblées et je gonfle le pneu à la pression réduite de 35 PSI (normalement 57 PSI). Tout est parfait !

Mais le temps de préparer mes affaires et mes outils pour aller reposer la roue sur l’avion que j’entends un bruit de fuite. Tout est à recommencer ! Le test à la baignoire révèle une fuite à la jonction de la première rustine. Probablement qu’une des crevasses, avec la pression, s’est allongée pour s’étendre au-delà de la zone renforcée par la rustine. Je redémonte la roue (je suis maintenant devenu un expert en la matière !) et replace une nouvelle rustine à l’endroit de la nouvelle fuite. En soirée, une fois le tout bien sec, je remonte la roue et remets 35 PSI de pression. Tout va bien. Comme il est trop tard pour aller installer la roue sur l’avion, je la laisse dans le garage pour la nuit.

Le lendemain en début d’après-midi, je vérifie la pression du pneu et je note … 0 PSI ! Je remets un peu d’air, mais j’entends clairement une nouvelle fuite. Je pense que c’est là que l’histoire de cette roue va s’arrêter ! D’ailleurs, Benoît, notre président, s’est déjà mis en quête d’une nouvelle roue, mais, par contre, il nous faudra encore repousser la date du transfert de l’avion de sa position actuelle vers l’ÉNA.

Samedi, des bénévoles étaient conviés à nettoyer le bout de terrain par lequel le DC-3 d’Avialogs va devoir circuler pour effectuer son transfert vers l’ÉNA. Une dizaine de personnes ont répondu à l’appel pour dégager arbres, végétation, débris et autres cailloux. Il y avait, notamment, un ancien pilote de DC-3, un amateur de modèles radiocommandés et son fils, un propriétaire d’avion basé à Saint-Hubert et son épouse, mon fidèle ami Édouard ainsi qu’un de mes étudiants de l’ÉNA. Quant à Louise, elle est arrivée sur le coup de midi avec un lunch qui a comblé les appétits de tous. Voici donc quelques photos prises tout au long de la journée. Le travail a été exécuté impeccablement et notre DC-3 dispose maintenant d’une voie royale pour rejoindre les pistes de l’aéroport. Un grand merci à tous les volontaires présents !

28 juillet 2017. Alors que nous visitons le musée de l’exploration spatiale et de la technologie des fusées de Saint-Pétersbourg, nous entendons un hélicoptère Mil Mi-8 se poser à l’héliport de la forteresse Pierre-et-Paul. Au terme de notre visite du musée, je retourne rapidement à l’endroit où, le matin nous avions vu les Mi-8 et Mi-171 militaires. J’arrive tout juste à temps pour assister au décollage du gros hélicoptère. Il s’agit du Mi-8MTV-1P immatriculé RA-27017 portant les titres de la compagnie Rossiya, où il vole au sein du Département des vols spéciaux (Специальный лётный отряд «Россия»).

Cette division s’occupe, en fait, d’acheminer le Président de la confédération, les membres du Gouvernement ainsi que les dignitaires russes ou étrangers en visite et dispose d’une flotte impressionnante composée autant d’avions que d’hélicoptères. En furetant sur Internet à son sujet, j’ai découvert que ce département diffusait aussi son propre magazine de bord que l’on peut consulter en ligne à cette adresse.

Probablement que cet hélicoptère était venu prendre en charge une série de VIP à la forteresse au terme de la répétition générale de la parade de la journée de la Marine Russe. Mais une pancarte située à proximité de l’héliport indique qu’il est possible au commun des mortels d’aussi effectuer des tours de ville à bord d’un Mil Mi-8 de Baltic Airlines. Avis aux amateurs en visite à Saint-Pétersbourg !

31 juillet 2017. Alors que nous attendons sur le pont de notre bateau à Saint-Pétersbourg l’heure de départ vers l’aéroport pour rentrer au Canada, nous sommes survolés par le Bell 407GX RA-01605 qui passe exactement à notre verticale. Évidemment, l’appareil photo est toujours prêt !

28 juillet 2017. Dans un bâtiment historique de la forteresse Pierre-et-Paul, le "Ioannovsky Ravelin", il existe un petit musée de l’espace (Музей космонавтики и ракетной техники) peu connu du grand public et pour cause, il n’est que très rarement mentionné dans les guides touristiques et sur les sites Internet de voyages à Saint-Pétersbourg. Pour ma part, j’ignorais son existence et c’est Corinne, l’épouse d’un pilote d’Air France à la retraite, Jean-Benoît, avec qui nous avons effectué la croisière de Moscou à Saint-Pétersbourg, qui l’a découvert en furetant dans le guide "le Petit Futé".

Comme il n’est pas connu, il n’est donc pas évident à trouver dans la forteresse. Après avoir demandé notre chemin à plusieurs personnes, nous le découvrons enfin en apercevant au loin un satellite "Kometa" exposé à l’entrée de celui-ci. En fait, ce musée n’est pas très grand et, on s’en doute n’expose pas de choses vraiment spectaculaires par la taille. Mais il n’en est pas, pour autant, inintéressant, comme vous allez pouvoir le constater.

Ce musée porte aussi le nom de "Valentin Petrovitch Glouchko (Валентин Петрович Глушко)", un jeune ingénieur russe, à l’époque, qui a débuté à partir de 1932 des recherches et des tests au sujet des moteurs de fusées à propulseur à carburant liquide ainsi qu’à des moteurs à réaction électriques. Ses travaux mèneront à la réalisation des moteurs de fusées et de missiles balistiques les plus puissants de l’Union Soviétique et de la Confédération de Russie.

Lorsque l’on débute le parcours dans le musée, on commence aussi avec les premiers essais de propulsions de fusées. Plusieurs belles répliques sont exposées. En progressant avec le temps, on découvre des propulseurs, ou des maquettes de ceux-ci, de plus en plus impressionnants. C’est assez étonnant de voir les immenses progrès accomplis en la matière par les Soviétiques en l’espace d’à peine 20 ou 30 ans.

Une fois arrivé dans la section dédiée à l’ère moderne, il est, bien entendu, fait l’éloge de Youri Gagarine (Ю́рий Гага́рин). C’est d’ailleurs, à peu près, le seul cosmonaute à être dignement honoré … avec, toutefois, quelques animaux, qui ont été les premiers êtres vivants à être expédiés dans l’espace.

Il y a aussi un objet assez insolite et rarement montré qui est exposé dans ce musée : une toilette spatiale, réplique de celle utilisée sur la station spatiale internationale, par exemple. Dans une vitrine, on nous montre également des boîtes de conserve de nourriture, finalement fort semblables en apparence à celles que vous trouvez dans votre supermarché.

Au bout du parcours, on aboutit sur l’authentique vaisseau spatial "Soyouz 16 (Союз 16)" survolé par un cosmonaute en combinaison spatiale. On ne peut pas dire qu’il y a beaucoup d’espace à l’intérieur de la capsule; dans ces circonstances, être sous-marinier revêt des conditions de vie de grand luxe ! Bref, si vous êtes de passage à la forteresse Pierre-et-Paul de Saint-Pétersbourg et que vous vous intéressez un tant soit peu à la conquête spatiale, n’hésitez surtout pas à consacrer un peu de temps à la visite de ce musée !

Ce matin, en me rendant à l’École nationale d’aérotechnique, j’ai constaté que le Diamond DA.20 Katana, autrefois immatriculé C-FTKZ, avait enfin été installé sur un pylône à l’entrée du stationnement de l’institution. Je dis "enfin", car il me semble que l’idée remonte à 2009, ou même avant, peut-être. Il s’agit donc, si l’on peut dire, de l’aboutissement d’un long processus qui vient mettre en valeur l’aspect de l’ÉNA sur le site de l’aéroport de Saint-Hubert. Bravo, donc, aux initiateurs du projet ainsi qu’à tout ceux qui ont contribué à sa réalisation.

Au moment où je l’ai photographié ce matin, il restait encore à réinstaller le capot-moteur. Quand à la décoration retenue pour l’avion, personnellement, je trouve qu’elle est un peu "lourde", simpliste et ne met pas vraiment en valeur les lignes élégantes du Katana. Mais, bien évidemment, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas !

28 juillet 2017. Le dernier dimanche de juillet, c’est traditionnellement la journée de la Marine Russe dans la très belle ville historique de Saint-Pétersbourg. Le vendredi qui précède, c’est la répétition générale et, outre la parade navale, il y a aussi un impressionnant défilé aérien.

Cette journée-là, nous sommes dans l’autobus de notre voyage organisé en direction de la forteresse Pierre-et-Paul lorsque j’aperçois au loin des formations d’avions. Je reconnais des Ilyushin Il-38N de patrouille maritime, des Sukhoi Su-24, Su-25 et Su-33. Malheureusement, impossible de les photographier, vous imaginez bien. Le tout est surveillé par un Kamov Ka-27PS (RF-19683/33 jaune) de l’Aviation Navale (Авиация Военно-морского флота России) volant en stationnaire un peu en retrait. Par contre, cet appareil, j’avais, fort heureusement, pu le photographier (pas très bien, je dois dire) un peu plus tôt alors qu’il survolait la cathédrale Saint-Nicolas-des-Marins que nous visitions à ce moment-là.

Lorsque notre autocar rejoint la forteresse, je note la présence d’un Mil Mi-8 ainsi que d’un Mil Mi-171 de la Force Aérienne (Военно-воздушные cилы России) posés tout juste à côté de celle-ci. Je demande à notre guide, Olga, si je puis rapidement m’éclipser pour aller les photographier; hélas, elle ne se montre pas trop coopérative … Mais, quelques personnes de notre groupe doivent à aller aux toilettes et celles-ci se situent, par le plus grand des hasards, tout juste à côté de la porte donnant sur l’héliport de la forteresse. Je profite donc de la durée d’un "pipi moyen" pour aller photographier les deux hélicoptères sans que la guide ne soit perturbée dans son organisation !

Le Mi-171, immatriculé RF-04412, est une version Ми-8АМТШ-1(ou Ми-171Ш-1) arborant une livrée camouflée tandis que le Mi-8, complètement anonyme, mais bardé d’antennes en tous genres, est, quant à lui, de type Ми-8АМТ-1 et porte une couleur bleue foncée. Ils décolleront tous les deux au terme de notre visite de la forteresse, alors que nous observons la répétition d’une partie de la parade navale avant de nous rendre au restaurant pour le dîner.

23 juillet 2017. Lors de notre visite du Kremlin à Moscou (Московский Кремль), nous découvrons deux aspects inattendus liés à l’aérospatial. Tout d’abord, nous pouvons voir l’héliport aménagé pour accueillir les deux hélicoptères du président Vladimir Poutine (Влади́мир Пу́тин). En effet, celui-ci se déplace régulièrement par la voie des airs afin de ne pas perturber la circulation très souvent chaotique du centre-ville et, peut-être aussi, afin de ne pas s’y faire piéger. La guide nous indique qu’il y a toujours deux hélicoptères et on ne sait jamais dans lequel des deux il a pris place. Malheureusement, l’ami Vladimir ne viendra pas se poser lors de notre visite …

Poutine se met à l'hélicoptère pour éviter les bouchons de Moscou (FranceInfo).

Le second aspect a rapport avec le cosmonaute Youri Alexeïevitch Gagarine (Ю́рий Алексе́евич Гага́рин), premier homme à avoir été dans l’espace au cours de la mission Vostok 1 (Восто́к 1), au nez et à la barbe des Américains qui ont, d’ailleurs, été très frustrés de cette première soviétique réalisée le 12 avril 1961. Toujours est-il, qu’une fois revenu sur terre, il a planté un arbre baptisé "Cosmos (Космос)" dans les jardins du Kremlin. Actuellement, l’arbre est mature et, pour le distinguer des autres, une plaque commémorative a été installée près de son tronc. Sa tombe se situe dans la nécropole du mur du Kremlin, mais nous n’aurons pas la possibilité d’aller la voir.