Avant d’aller nous placer le long du fleuve Saint-Laurent pour admirer le spectacle aérien des deux rives le 30 mai dernier et vu que nous avions un peu de temps devant nous, Louise et moi avons décidé de visiter Lévis et ses alentours. La première étape nous a mené au lieu historique national des Forts-de-Lévis et, en quittant le chemin d’accès à celui-ci, Louise remarqua un Voodoo érigé en monument dans un parc. Étant plutôt attentif à la circulation, je ne l’avais pas noté. Quelques instants plus tard, je me stationnais dans une rue à proximité de l’avion pour aller le photographier sous tous les angles. Il s’agit du Mc Donnell CF-101B Voodoo 101015 portant les couleurs de l’Escadron 425 "Alouette". Personnellement, j’ignorais complètement son existence; ce fut donc une surprise intéressante. En fait, l’avion a été placé à cet endroit dans le Parc de la paix en 1990. Quelques jours plus tard, le samedi 9 juin 2012, je photographiais un autre Voodoo placé sur un socle de béton à l’aérodrome de Thetford Mines. Au contraire du précédent, je savais qu’il était là pour l’avoir déjà aperçu depuis un train en septembre 2003 alors qu’il était exposé à l’époque le long de la route 112. Il s’agit de l’appareil 101051 portant les couleurs de l’Escadron 416 des Lynx.

Photos des Voodoo.

C’est ce samedi 2 juin 2012 qu’avait lieu la quatrième Journée de l’aviation des cadets de l’air et, le moins que l’on puisse dire, c’est que la météo fut particulièrement maussade au point que des vols ont dû être annulés durant l’après-midi. Toutefois, un bon millier de cadettes et de cadets issus du Québec et de la vallée de l’Outaouais ont rejoint l’École nationale d’aérotechnique où de nombreux exposants provenant des milieux industriels, éducatifs, gouvernementaux et associatifs présentaient leurs activités à différents kiosques installés dans deux hangars de l’école ainsi que dans celui de l’EITA. Plusieurs orateurs ont également donné des conférences afin d’intéresser les jeunes à l’aviation, notamment le commandant Robert Piché ainsi que l’auteur Marc-André Valiquette. À l’extérieur, outre les appareils de l’ÉNA dont le Challenger C-FBEI, plusieurs aéronefs intéressants étaient présentés. Tout d’abord, Bell Helicopter avait fait le déplacement depuis Mirabel avec un magnifique Bell 429 tout neuf et destiné à un client roumain. Il y avait ensuite un CF-18A Hornet et un C-130J Hercules des Forces canadiennes. Quelques dizaines de cadets ont d’ailleurs eu la chance de pouvoir effectuer un vol à bord de ce dernier. Bien entendu, il y avait aussi deux hélicoptères Bell CH-146 Griffon effectuant eux aussi des baptêmes de l’air au profit de jeunes cadets fort enthousiastes. Un des deux appareils provenait de l’Escadron 439 de Bagotville et portait les couleurs jaunes et rouges distinguant les aéronefs destinés à la recherche et au sauvetage. En fait, le 438 local des "Wildcats" ne pouvant mettre en œuvre qu’une seule machine suite à des missions en cours ou à des immobilisations pour raison de maintenance, appel a dû être fait aux collègues du 439 afin de prêter main forte pour que tous les vols prévus en hélicoptère puissent avoir lieu. Pour ma part, j’ai été invité à prendre part à un des vols organisés sur des avions de la flotte de Pascan Aviation. C’est ainsi qu’après un bref trajet en autobus jusqu’à la petite aérogare de la compagnie, je suis associé à un groupe de l’Escadron 796 de Ville Lasalle pour prendre place à bord du Jetstream 32 immatriculé C-FPSC. Avant d’embarquer, nous effectuâmes une rapide visite guidée des hangars de Pascan. Puis ce fut le décollage de la piste 06 gauche. Le vol dura une vingtaine de minutes et nous mena au-dessus du Richelieu et à Chatauguay avant de revenir à Saint-Hubert en longeant le fleuve et Ville Lasalle. Au terme de la journée, on put dire que celle-ci fut une réussite comme à chacune des éditions précédentes, même si la pluie y mit du cœur à vouloir contrarier les activités se déroulant à l’extérieur. Bravo, donc, à la Ligue des Cadets de l’air pour cette belle organisation visant à intéresser les jeunes au monde de l’aéronautique.

L’auteur tient à remercier messieurs Pierre Barabey, Martin Cormier et William Singleton pour leur collaboration.

Photos de la journée.

Photos d'Olivier Lacombe.

Communiqué (PDF 109 Ko).

Information précédente à ce sujet.

Un premier ATR 42 pour Pascan

Simultanément à la Journée de l’aviation des cadets de l’air, la compagnie Pascan Aviation présentait hier son premier ATR 42 à ses installations de Saint-Hubert. Il s’agit de l’appareil immatriculé C-FPEA et portant le numéro de série 158 que j’ai réussi à photographier lors de son premier décollage de l’aéroport malgré la pluie.

Photos de l'ATR 42 C-FPEA.

La Ville de Longueuil et la Fondation Aérovision Québec avaient invité ce matin bon nombre de personnalités du monde de l’aviation ainsi que des anciens membres de l’Escadron 425 "Alouette" pour le lancement du livre de Marc-André Valiquette et de Richard Girouard. Celui-ci, intitulé "je te plumerai" à l’image de la devise de l’unité, a été réalisé pour coïncider avec les 70 ans de cet escadron de chasse basé à Bagotville au Québec. Le livre relate le passé prestigieux du 425 qui vit le jour durant la Seconde guerre mondiale pour être affecté aux bombardements en Europe. La petite cérémonie s’est déroulée dans l’Hôtel de ville. Il n’y a pas si longtemps encore, ce bâtiment, situé à proximité de la base militaire de Saint-Hubert, abritait le Quartier général des forces armées canadiennes avant de trouver sa nouvelle vocation en 2006. Il était prévu qu’un CF-18 vienne effectuer quelques passages avant le début de l’événement, mais il a été annulé pour des raisons opérationnelles. Toutefois, vers 15h15, un appareil de ce type a réalisé trois circuits autour de l’aéroport avant de s'y poser. Je ne manquerai pas, sous peu, de vous proposer une critique de ce magnifique ouvrage qui apparaît déjà comme une référence en la matière.

Photos de l'événement.

Photos de Jean-Pierre Bonin.

Invitation (PDF 218 Ko).

Article de Rive-sud express.

Hier, un très beau spectacle aérien s’est déroulé au-dessus du fleuve Saint-Laurent entre Québec et Lévis. Il a duré une heure et fut du pur bonheur pour l’amateur d’aviation. En me rendant à Lévis, tout ce que je savais du programme, c’était que la patrouille des Snowbirds effectuerait une démonstration et qu’il y aurait des passages de CF-18, le tout devant débuter à 18h30. Fort de mon expérience vécue avec la Patrouille de France au même endroit en août 2009, j’ai choisi de me placer sur la rive sud du fleuve afin de pouvoir bénéficier de la vue du Château Frontenac, même si, de cette position, on est complètement à contre-jour en fin de journée. De plus, tous mes amis photographes ayant opté pour la Terrasse Dufferin à Québec, je souhaitais réaliser des photos différentes. Aimant aussi le défi photographique, j’ai donc décidé d’effectuer mes prises de vues à partir d’un parc situé en hauteur à Lévis et qui domine le fleuve. À 18h30 précises, un hélicoptère Bell CH-146 Griffon de l’Escadron 439 spécialisé dans la recherche et le sauvetage a débuté le spectacle en effectuant une très belle démonstration de treuillage sur une petite vedette de la Garde côtière. À peine celui-ci posé au terme de sa présentation qu’est arrivée une formation constituée d’un Lockheed CP-140 Aurora et de trois CF-18. Celle-ci a effectué plusieurs passages avant que l’avion de patrouille maritime ne laisse les trois chasseurs réaliser encore l’un ou l’autre passage suivi d’un éclatement à la verticale. Puis ce fut au tour des Snowbirds de se présenter au nombreux public amassé le long des deux rives. Immédiatement, on nota qu’un des Canadair CT-114 Tutor de la patrouille manquait à l’appel. La patrouille a néanmoins exécuté plusieurs passages avec huit avions en changeant régulièrement de formation. Toutefois, contrairement à la Patrouille de France quelques années plus tôt, à l’exception d’un éclatement, il n’y eut pas de séparation ni de spectacle des solos. Ce qui fait qu’à mon avis, globalement, la présentation de la patrouille canadienne fut beaucoup moins impressionnante que celle de sa collègue française. Néanmoins, le spectacle dans son ensemble fut une totale réussite et une belle surprise pour moi. J’espère donc que cette initiative pourra se reproduire régulièrement, peut-être avec l’une ou l’autre présentation supplémentaire comme celle d’un CL-415, par exemple. Régis, pourrais-tu nous organiser ça ?

Photos du spectacle aérien.

Magnifiques photos de mon ami Jean-Pierre Bonin.

Une photo particulière prise par Jean-Pierre !

... Et celles d'un autre ami : Olivier Lacombe.

Ce soir se déroulait le vernissage d’une exposition destinée à mettre en valeur le patrimoine aéronautique à la bibliothèque Raymond-Lévesque de Saint-Hubert. Organisée avec la participation de la Fondation Aérovision Québec, celle-ci présente au public souvent néophyte des modèles d’avions, des documents ou d’autres objets ayant un lien avec l’aviation, ceci jusqu’au 2 juin 2012. Afin de rehausser l’événement, notre ami Paul Gagnon, intronisé au Panthéon de l’Air et de l’Espace du Québec, est venu donner une conférence fort intéressante au sujet de sa brillante carrière de pilote. Ce fut donc une soirée fort bien réussie à laquelle j’ai pu assister.

Photos du vernissage et de la conférence.

Affiche (PDF 641 Ko).

Invitation (PDF 631 Ko).

Information précédente au sujet d'Aérovision.

Environ 200 personnes avaient répondu à l’appel et sont venu passer un agréable après-midi de retrouvailles à l’École nationale d’aérotechnique. Pour ma part, j’ai ainsi eu beaucoup de plaisir à revoir certains anciens étudiants ainsi que quelques collègues à la retraite ou ayant trouvé une nouvelle vocation. Un des participants s’était déplacé en avion, un magnifique Globe GC-1B Swift datant des années quarante, qu’il a stationné juste à côté du Beech 18 de l’école, ce qui fut du plus bel effet pour les photos.

Photos des retrouvailles.

Autres photos prises aujourd'hui : C-FBGA - C-FZQF.

Information précédente au sujet de l'ÉNA.

Durant la dernière fin de semaine se déroulait à l'aérodrome de Saint-Hubert en Belgique (EBSH) un très beau meeting aérien. La télévision nationale francophone, la RTBF, était sur les lieux pour diffuser un reportage au Journal Télévisé, mais, lors de la présentation de celui-ci, un petit problème de localisation eut lieu comme vous pouvez en juger sur l’image ci-dessous. Nous autres à Saint-Hubert au Canada (CYHU), on aurait bien aimé voir tous ces beaux avions-là !

Reportage de la RTBF (vidéo).

Information précédente à ce sujet.

Petit à petit, je commence à transférer sur la galerie Zenfolio les quelque 3600 images qui se trouvaient dans la section "Passion aviation" de Fotopic et qui n'étaient plus accessibles depuis mars 2011. Vous trouverez donc, ci-dessous, quelques liens vers des photos qui sont de nouveau disponibles.

Photos d'événements aéronautiques :

13-08-2005 : Abbotsford International Airshow.

10-09-2005 : Miss Veedol à Saint-Hubert.

12-11-2007 : première visite d'un Airbus A380 à Montréal.

29-08-2009 : la Patrouille de France à Québec.

08-06-2010 : première visite d'un Airbus A380 à Bruxelles.

30-07-2010 : centenaire du premier vol motorisé à Montréal.

07-10-2010 : premier Airbus A380 d'Air France à Montréal.

Photos d'aéroports :

CYHU - CYQB - CYUL - CYWG - CZNL - EBLG.

Bombardiers d'eau de la compagnie Conair à Kamloops, BC.

Bell CH-146 Griffon de l'Escadron 439.

École des métiers de l'aérospatiale de Montréal (ÉMAM).

Autres photos récentes.

Information précédente à ce sujet.

L’autre jour, souhaitant numériser quelques anciennes diapositives du Boeing 720 de Pratt & Whitney Canada, j’ai ajouté quelques autres vues dans la série. Commençons, tout d’abord, par un des nombreux Boeing 720 de la compagnie libanaise MEA que j’ai photographié en juillet 1983 lors de mon périple annuel de l’époque sur les terrasses de l’aéroport de Francfort en Allemagne :

C’est lors de cette visite à Francfort avec deux amis que nous avons pris la décision de nous rendre en Floride l’année suivante pour aller visiter la "Mecque des spotters" du début des années 80 : Miami. Imaginez, trois heures en plein soleil dans une voiture de l’aéroport pas climatisée et huit rouleaux de Kodachrome "brûlés" durant cette même période. Alors, voici un des avions photographiés à cette occasion; il s’agit d’un autre Boeing 720, anonyme, mais portant encore les couleurs de la compagnie colombienne Avianca. Il sera ferraillé à cet endroit quelques années plus tard :

Durant plusieurs années, l’aéroport d’Ostende en Belgique a servi de lieu d’entreposage pour de nombreux avions africains dont leurs propriétaires étaient en mal de liquidités. Voici une diapositive du Boeing 707 présidentiel de la République Populaire du Bénin qui a longtemps séjourné sur cet aéroport avant d’être démonté et transféré à Wetteren où il servira de discothèque :

Boeing 707 TY-BBW de la République Populaire du Bénin.

Pour terminer cette série, puisque nous sommes dans un mode "Dornier" à l’ÉNA, voici probablement le premier modèle 328 que j’ai photographié personnellement. Il s’agit de l’appareil portant le numéro de série 3004 et utilisé par le fabricant allemand pour effectuer des démonstrations auprès de clients potentiels. La photo a été prise au Salon du Bourget en France en juin 1995 :

Ne manquez pas non plus les numérisations de diapositives d’hélicoptères Alouette et Lama que je rajoute régulièrement au site dédié à ces appareils :

Mises à jour du site "Alouette &Lama".

Information précédente au sujet d'anciennes diapositives.

Cliquez sur les photos pour obtenir des images en pleine grandeur.

Le jeudi 10 mai 2012, le groupe Aéro-ÉNA est invité à passer l’après-midi à l’aéroport de Montréal-Pierre-Elliott-Trudeau afin de visiter le centre de déglaçage, le poste des pompiers et la fauconnerie. La première étape se déroule dans le bâtiment d’Aéro-MAG 2000, l’exploitant du centre de dégivrage. Quelques explications sont données au sujet des différents produits utilisés avant de nous rendre sur leur lieu d’entreposage et aux garages où est stationnée la flotte de 20 camions spécialement équipés de nacelles permettant d’atteindre et de traiter toutes les surfaces de n’importe quel type d’avion, Airbus 380 y compris. La visite se poursuit par la tour de contrôle du centre d’où la circulation des aéronefs et des véhicules sur la dalle de dégivrage est entièrement gérée de manière indépendante au reste du trafic de l’aéroport. Disposant d’un peu de temps, notre sympathique guide ordonne de sortir trois camions afin que, chacun à notre tour, nous puissions embarquer à bord d’une nacelle pour assister à une démonstration de maniabilité. Inutile de dire que le groupe apprécie l’initiative ! Une petite marche nous mène ensuite à la caserne des pompiers où tous les véhicules sont sortis du garage pour raison de nettoyage de ce dernier. Il y a trois énormes camions Oshkosh, un autre plus traditionnel et un véhicule de commandement. Notre guide nous explique qu’il n’y a qu’un seul chauffeur-opérateur pour les Oshkosh et que ceux-ci sont équipés d’une pointe au bout de la lance afin d’éventuellement percer les carlingues d’avions pour y injecter de la mousse en cas de feu interne. On apprend aussi que les pompiers de l’aéroport peuvent intervenir conjointement avec leurs collègues de la ville de Montréal en cas de sinistre aux bâtiments. Notre après-midi se termine par la visite de la fauconnerie. Les fauconniers sont, en fait, en charge de toute la gestion environnementale du site de l’aéroport, ceci incluant, par exemple, la hauteur de l’herbe, le contrôle du risque aviaire et même la cueillette d’animaux plus exotiques abandonnés par certains passagers. Nicolas, le fauconnier, nous présente tout le matériel prévu pour éloigner les oiseaux dont un iPad qui, une fois connecté sur le haut-parleur externe de son véhicule, va simuler certains cris d’oiseaux particuliers. Outre un pistolet capable de tirer différents types de dispositifs pyrotechniques, il dispose aussi de deux faucons et de deux buses dressés pour effrayer, voire chasser, d’autres volatiles qui pourraient être une menace pour les avions. Nous assistons à une démonstration. Sur un simple coup de sifflet, le faucon ou la buse revient vers le fauconnier qui lui donne une "récompense" pour le travail effectué. C’est ainsi que se termine un bel après-midi qui a permis au groupe Aéro-ÉNA de pouvoir voir certaines facettes méconnues de la gestion d’un aéroport.

Le groupe Aéro-ÉNA tient à remercier très sincèrement Madame Marie-Claude Desgagnés pour l’organisation de cet après-midi fort intéressante.

Photos de la visite.

Autres photos : A320 LY-VEZ - A380 F-HPJE.

Information précédente au sujet du groupe Aéro-ÉNA.

Aéroport de Saint-Hubert, Québec, le mercredi 9 mai 2012. Ce matin, le plafond est bas et de la bruine légère se manifeste par moments. Le Boeing 720-023B immatriculé C-FETB a été poussé hors de son hangar … pour la dernière fois. C’est, en effet, aujourd’hui qu’il est prévu qu’il effectue son tout dernier vol après avoir servi fidèlement durant de longues années comme banc d’essais volant pour le motoriste Pratt & Whitney Canada affublé de différents turbomoteurs installés dans le nez de l’appareil (d’où son surnom de "Pinocchio") ou de réacteurs sur son flanc droit. Retiré du service à la fin septembre 2010, le Boeing n’a plus repris les airs depuis. Si, au départ, les premières rumeurs faisaient état qu’il serait ferraillé aux États-Unis, quelques mois plus tard, des nouvelles plus rassurantes nous sont parvenues; l’avion sera cédé au Musée de l’aviation et de l’espace du Canada à Ottawa, mais sera préservé au Musée national de la Force Aérienne du Canada à Trenton. Le décollage est prévu entre 11h30 et 12h00. À l’heure dite, la météo est loin d’être la plus favorable et le départ est repoussé à 14h00 locales. Étant invité par un ami à la tour de contrôle pour assister à cet événement unique, je préviens la standardiste de l’ÉNA, Julie, de l’évolution de la situation. C’est ainsi que, suite à mes appels, j’observe les élèves et le personnel de l’école qui rentrent et puis qui sortent sur le tablier au gré de mes informations. Sur ces entrefaites, un CF-18 de l’escadron 425 "Alouette" de Bagotville vient nous gratifier d’un passage à basse altitude au-dessus de la piste 24 droite. L’air est suffisamment humide pour que des vortex de condensation apparaissent au bout des ailes. Vers 13h30, la météo s’est nettement améliorée. Le plan de vol de "Pratt 720" est confirmé et arrive à la tour. Sur la fréquence sol, le pilote de l’avion demande la clearance au contrôleur. Le départ est proche. Depuis la terrasse de la tour, on observe les véhicules et le personnel s’éloigner de l’avion. L’autorisation de démarrage est demandée. Le son caractéristique des JT3D se fait entendre et l’avion se met à rouler vers le seuil de piste 24 droite. Puis, c’est le décollage à 14h24 avec le traditionnel panache de fumée noire qui a toujours caractérisé ce Boeing dans le ciel montréalais. Nous avons même droit à une belle éclaircie et à un peu de soleil par moments. L’avion effectue un circuit par la droite pour se présenter en finale pour un passage à basse altitude une première fois, puis une seconde fois. Depuis la tour de contrôle, le spectacle est impressionnant. Mon ami Robert et moi regardons le "Pinocchio" s’éloigner pour une dernière fois avec un brin de nostalgie. C’est certain, qu’un jour, nous irons lui rendre visite à Trenton et nous nous souviendrons du temps où nous pouvions l’observer parfois plusieurs fois par semaine.

L’auteur tient à remercier Madame Monic Lavigne ainsi que Messieurs Alexis Chancerelle, Robert St-Pierre et Éric Tremblay pour leur aimable collaboration. Merci aussi à tout le personnel de la tour de contrôle de Saint-Hubert.

Photos du départ du Boeing 720.

Photo du Boeing 720 # 18024 aux couleurs de la compagnie MEA.

Autres photos sur Zenfolio.

Autres photos sur AviacionCR.

Photos de mon ami Jean-Pierre Bonin.

Photos de David Perston prises à Trenton.

Article sur Sierra Bravo Aeropictures.

Sur le forum YUL Aviation.

Article réalisé par Robert St-Pierre (NAV Canada, PDF 3,1 Mo).

DVD réalisé par Henry Tenby.

Information précédente au sujet du Boeing 720 de Pratt & Whitney Canada.

En fin de matinée, hier, j’ai effectué un petit tour de l’aéroport de Saint-Hubert, toujours à l’affût d’aéronefs particuliers. C’est ainsi que j’ai assisté au démarrage et au décollage d’un Robinson R66, une première pour moi (je l’avais déjà vu au sol et en vol). C’est un appareil est assez rare au Canada, car il n’est toujours pas certifié par Transports Canada. C’est la raison pour laquelle le R66 qui est basé à l’aéroport est immatriculé aux États-Unis. Le R66 ressemble assez fort au R44, mais dispose de cinq places et est équipé d’un turbomoteur. Il est donc tout aussi laid que le R44, mais a un son plus rassurant grâce à sa turbine. Évidemment, ceci est une appréciation toute subjective et aucunement scientifique ! Au cours de ma visite d’hier, j’ai aussi photographié un Robinson R44 privé ainsi qu’un magnifique Eurocopter EC130B4 de Capitale Hélicoptère portant les titres d’Air Médic. En fait, cette dernière organisation, à l’origine sans but lucratif, s’est métamorphosée le mois dernier en entreprise grâce à l’implication de Monsieur Stéphan Huot de Capitale Hélicoptère.

Photos : EC130B C-GMOY - R44 C-GRII - R66 N45357.

Article d'HéliHub au sujet de la certification du R66.

Communiqué d'Air Médic (PDF).

Le mercredi 2 mai 2012 en fin de matinée, le Dornier 328JET de Pratt & Whitney Canada est venu à l’École nationale d’aérotechnique afin d’y effectuer quelques essais. En effet, dans le cadre du renouvellement des programmes d’avionique et de maintenance, un budget a été alloué pour l’acquisition d’un aéronef récent et représentatif des technologies actuellement utilisées en aéronautique. En tenant compte de tous les critères requis incluant les coûts et la place disponible dans les hangars, les responsables du projet en sont venu à la conclusion que le meilleur achat serait un Dornier 328 muni de turbopropulseurs. Toutefois, afin de vérifier que le hangar D60 puisse contenir simultanément un Challenger et le Dornier, rien de tel qu’une vérification avec les aéronefs réels. Du fait que Pratt & Whitney Canada dispose d’un Dornier 328JET basé à Saint-Hubert qui possède les mêmes dimensions que la version à turbopropulseurs, il suffisait de le faire venir à l’école pour vérifier la faisabilité de l’idée. Après avoir effectué un bref essai, la conclusion est qu’il manque actuellement une trentaine de centimètres en hauteur pour faire passer l’avion par la porte du hangar. Toutefois, ceci ne devrait pas être une entrave car plusieurs solutions existent pour contrer ce petit problème. Il ne reste maintenant plus qu’à passer commande pour un Dornier 328 !

Photos de la visite du Dornier 328.

Article de Médiasud.

Information précédente au sujet de Pratt & Whitney Canada.

Retrouvailles à l'ÉNA

Avis aux anciens étudiants et membres du personnel de l'ÉNA, une fête de retrouvailles sera organisée à l'école le dimanche 27 mai 2012 durant l'après-midi. En espérant vous y voir nombreux !

C'est ce mercredi 25 avril 2012 que l'École nationale d'aérotechnique a reçu un second Canadair Challenger offert par un donateur anonyme. Bien que Météomédia nous ait laissé croire le pire, le soleil était malgré tout au rendez-vous avec quelques nuages. L'appareil a quitté l'aéroport de Dorval pour venir se poser à Saint-Hubert à 14h09 devant une foule nombreuse constituée de professeurs, d'étudiants ainsi que de membres du personnel et de la direction de l'école. Avant l'ultime atterrissage de ce CL-601 portant le numéro de série 3028, son équipage de la compagnie SkyService nous a gratifié d'un très beau passage à basse altitude suivi d'une remise des gaz. Une fois au sol et les moteurs coupés, tout le monde a été invité à visiter le cockpit équipé de systèmes EFIS et la luxueuse cabine de ce magnifique jet d'affaires qui rejoint la flotte sans cesse grandissante de l'ÉNA qui compte maintenant 33 aéronefs dont dix hélicoptères.

Photos de l'arrivée de l'avion.

Walk-around Challenger C-FBEI.

Information précédente au sujet de l'ÉNA.

Dans un commentaire précédent, je vous avais mentionné que je m’étais rendu à Rimouski durant la fin de semaine de Pâques afin, notamment, d’y voir la seule Alouette en état de navigabilité au Canada. Sur place, j’ai été accueilli de façon extraordinaire par son propriétaire et sa compagne que je tiens encore à remercier. Suite à cette visite dans le bas du fleuve Saint-Laurent, j’ai écrit un article au sujet de cette Alouette II SE313B portant le numéro de série 1489 et qui a appartenu, dans le passé, à l’Armée de l’Air Française. Vous pouvez dès à présent le consulter au format PDF en cliquant sur le lien ci-dessous.

Article (PDF 8,63 Mo).

Historique de l'Alouette II No. 1489.

Photos de l'Alouette II No. 1489.

Information précédente au sujet de Rimouski.

Image : Bombardier

Alors que le carnet de commande de Bombardier était quelque peu en perte de vitesse en ce qui concerne le Q400 comparé à celui d’ATR, WestJet a opté hier pour la version NextGen du biturbopropulseur canadien dans le cadre du développement de ses lignes régionales. Une lettre d’intention de l’opérateur porte sur l’achat de 20 avions incluant une option pour 25 autres. Pour la première fois, WestJet déroge au modèle "Southwest Airlines" qui consiste à n’opérer exclusivement que des variantes du Boeing 737. Les observateurs pensent qu’il s’agit d’un message clair à l’attention notamment d’Air Canada dont la clientèle est de moins en moins satisfaite de la qualité du service offert. La concurrence sur certains secteurs opérés par Jazz pour la compagnie nationale risque donc d’être féroce, ce qui sera tout bénéfice pour le consommateur.

En Belgique aussi

Depuis quelques semaines, Brussels Airlines utilise deux Bombardier Q400 loués à la compagnie britannique FlyBe et opérés notamment sur certaines lignes où les Avro RJ85 récemment retirés du service n’étaient plus économiques. Ces deux avions rejoignent un autre Q400 opéré par Austrian Airlines conjointement avec la compagnie belge depuis plusieurs mois. Serait-ce le prélude à une commande de la part de Brussels Airlines qui est en pleine phase de restructuration de sa flotte ? L’avenir nous le dira.

Communiqué de presse de WestJet.

Communiqué de presse de Bombardier.

Photos du Q400 OE-LGC.

Photos de Q400 de FlyBe.

Situé à Kingston, le Collège militaire royal du Canada expose à l’extérieur deux avions qui sont accessibles au public. Le premier, situé à dans le périmètre du domaine du Collège proprement dit, est un Canadair CL-13 Sabre Mk. 5 (serial # 23221) portant les couleurs de l’Escadron 441 basé, à l’époque, à Marville en France. De l’autre côté de la County Road, le long de la Navy Road, se trouve un Avro CF-100 Mk. 5 Canuck (serial # 18731) de l’Escadron 414 de soutien de guerre électronique. Malheureusement, lors de ma visite le samedi 21 avril 2012, il pleuvait ce qui était un peu dommage pour les prises de vues.

Photos des avions du Collège.

La séquence vidéo ci-dessous présente une démonstration époustouflante d'un Boeing Vertol 107 de la Force aérienne royale suédoise. On serait porté à croire naturellement que les hélicoptères à rotors en tandem sont moins maniables que les appareils à rotors conventionnels; voici la preuve du contraire :

Je vous ai déjà parlé de Neil Aird sur ce blogue à quelques reprises. Neil est Écossais d’origine et voue une passion sans limite pour l’aviation et particulièrement pour le DHC-2 Beaver au point qu’il a réalisé un site Internet au sujet de cet avion légendaire qui est devenu une référence mondiale en la matière. Passant la fin de semaine dernière à Kingston, j’ai eu le plaisir de le rencontrer dans cette belle ville de l’Ontario où il a passé la majeure partie de sa vie avec son épouse Danielle. Ancien orfèvre et bijoutier à la retraite, il ne peut rester inactif. "C’est comme un travail à plein temps", me dit-il en évoquant le nombre d’heures passées à réaliser ses activités historiques ainsi que son site au sujet des Beaver. En discutant avec lui, nous avons constaté les nombreuses similitudes que nous rencontrons à monter nos sites respectifs et à traiter avec Photoshop les anciennes diapositives que nous souhaitons diffuser sur le web. Vous trouverez ci-dessous deux liens vers les sites très intéressants de Neil.

Photos de la rencontre avec Neil Aird.

Site Internet de Neil Aird.

Site Internet au sujet des Beaver.

Information précédente au sujet de Neil Aird.

Ce titre a certainement provoqué quelques battements de cœur chez l’un ou l’autre de mes amis québécois. En fait, il ne s’agit pas de l’aéroport de la rive sud de Montréal (CYHU), mais bien de l’aérodrome de Saint-Hubert en Belgique (EBSH) où se déroulera les 19 et 20 mai prochains un beau meeting aérien dont le clou du spectacle sera certainement la présentation le samedi de la patrouille militaire française "Cartouche Doré" évoluant sur Epsilon. Les avions présentés tant en vol qu’au sol vaudront le déplacement. Notons, notamment, la présence de plusieurs Yakovlev et de Dassault Flamant. Vous trouverez dans les liens ci-dessous, le programme des présentations en vol au format PDF.

Site Internet du meeting aérien.

Programme (PDF 107 Ko).

Affiche (PDF 1,16 Mo).

Lors de la période de pause du mercredi midi, j’ai accompagné hier huit étudiants de l’ÉNA pour une visite de la tour de contrôle de l’aéroport de Saint-Hubert. Lors de l’arrivée dans ce lieu névralgique, c’était le coup de feu. Le groupe a été très impressionné par la façon dont les contrôleurs du trafic aérien géraient l’ensemble des communications radio tout en coordonnant les informations entre eux. Deux pilotes en apprentissage avaient de la difficulté à comprendre les injonctions transmises et les contrôleurs les prenaient en charge avec un calme remarquable. C’est là que l’on constate que les personnes stressées ne sont pas faites pour ce genre de métier. Dans une seconde étape, les étudiants et moi-même avons profité de la passerelle ceinturant la tour pour voir évoluer les avions sur les deux pistes en service. Après 40 minutes passées sur place, c’est un groupe satisfait de sa visite qui est retourné en classe.

Le groupe Aéro-ÉNA remercie Monsieur Alexis Chancerel pour l'organisation de cette visite.

Photos de la visite.

Information précédente au sujet du groupe Aéro-ÉNA.

Des rumeurs en tous sens circulaient depuis quelques jours à propos du départ imminent du Boeing 720 de Pratt & Whitney Canada de Saint-Hubert pour Trenton. Ce matin, je viens d'obtenir une confirmation officielle que le dernier vol de cet appareil hors du commun aura lieu le 9 mai 2012 à 10h00. S'il devait y avoir un changement de dernière minute, je ne manquerai pas de vous tenir informés sur ce blogue.

Mise à jour du 24 avril 2012 : Pratt & Whitney Canada m'a annoncé ce matin que la date du départ prévu pour le 9 mai 2012 avait encore changé et que je serais informé en temps et lieu.

Mise à jour du 30 avril 2012 : Le Musée national de la Force aérienne du Canada à Trenton confirme la date du 9 mai avec une arrivée prévue aux environs de 13h00.

Mise à jour du 1er mai 2012 : Pratt & Whitney Canada me confirme le départ de l'avion pour le 9 mai 2012 vers 11h30.

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Information précédente au sujet du Boeing 720 de Pratt & Whitney Canada.

Depuis maintenant deux ans déjà, un hélicoptère Alouette II appartient à un opérateur privé de Rimouski. Profitant de la longue fin de semaine de Pâques, je décide de me rendre avec Louise dans le bas du fleuve afin de voir cet appareil unique au Canada. Je vous en reparlerai très bientôt sur ce blogue car, pour l'instant, je vais vous relater mes autres rencontres et visites aéronautiques. Partis le vendredi matin de Longueuil, notre premier arrêt a lieu à l'aéroport de Montmagny (CSE5). J'en profite pour faire connaissance avec plusieurs personnes de la compagnie Air Montmagny; toutes sont d'une gentillesse exquise. Un des deux Britten Norman BN-2A Islander de la compagnie est même poussé hors de son hangar afin que je puisse le photographier dans de bonnes conditions, ce qui est très apprécié. Parmi les avions sortant un peu de l'habituel qui sont présents sur le terrain, je note un Lake Buccaneer ainsi qu'un PZL Wilga, mais avec un moteur à plat. Dans un hangar, un y a un biplan Waco ainsi qu'un Partenavia P68 Observer parmi d'autres appareils plus communs. Nous poursuivons notre route par la 20 pour nous arrêter brièvement à l'aéroport de Rivière-du-Loup (CYRI), car il n'y a pas d'aéronefs visibles sortant de l'ordinaire et la météo a, entre-temps, viré au grisâtre. À Cacouna, nous allons voir la navette de l'Île Verte en hélicoptère. C'est un Robinson R44 Raven II de la compagnie Helipsair qui effectue le trajet vers Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Les rotations se succèdent rapidement en emportant les navetteurs et leurs bagages vers l'île en quelques minutes pour un prix équivalent à un trajet aller-retour Rive-Sud-Montréal par les transports en commun ! Nous rejoignons ensuite Rimouski où la journée du samedi est entièrement consacrée à l'Alouette. Le dimanche de Pâques, en fin de matinée, nous nous rendons à l'aérogare Paul-Émile-Lapointe pour voir s'il n'y aurait pas un quelconque souvenir relatant les débuts de Québecair à cet aéroport. Sur place, nous faisons connaissance de Martin qui s'occupe des lieux. Ce dernier, de façon fort sympathique, nous propose de voir son avion, un magnifique Bush Caddy R120 équipé de skis qu'il a lui-même construit. Celui-ci est abrité dans un des deux grands hangars entièrement réalisés en bois. Il nous emmène ensuite dans des locaux situés entre ceux-ci pour nous montrer un escalier permettant l'embarquement à bord d'un DC-3; il est pimpant et porte encore les couleurs de Québecair. Ce sera le seul vestige de cette compagnie que je pourrai voir, à l'exception de la plaque commémorative dédiée à Paul-Émile-Lapointe qui est installée dans l'aérogare. Dans l'après-midi, nous nous rendons dans le garage de Marcel Sirois, le frère du propriétaire de l'Alouette II. Marcel est un homme de goût aimant et collectionnant les beaux objets. Sa collection d'antiquités, par exemple, est absolument remarquable. Fin mécanicien, il a entrepris la restauration d'un Taylorcraft BL-65 avec une minutie hors du commun. Il espère pouvoir terminer son avion encore cette année après 14 années de travail assidu. Ceci sera, pour moi, un des nombreux prétextes pour retourner à Rimouski et dans le bas du fleuve, une région du Québec qu'il me reste encore à découvrir.

Photos : Aéroport de Rimouski (CYXK) - Air Montmagny - Avions privés - Escalier "Québecair" - Helipsair - Taylorcraft BL-65 MSN 2144.

Jeudi 15 mars 2012. Passant une semaine à Sainte-Lucie, Louise et moi avons décidé de rendre visite à un ami résidant sur l’île voisine de la Barbade. Nous avons donc, quelques semaines auparavant, réservé par Internet un billet d’avion de la Liat entre Castries et Bridgetown. Par coïncidence, dans le passé, les Dash 8 de cette compagnie venaient pour leur maintenance chez ExelTech à Québec où je travaillais à l’époque. D’ordinaire, je suis très organisé en ce qui concerne mes vols, révisant notamment plusieurs fois les horaires afin d’être toujours bien à l’avance à l’aéroport et de ne pas être stressé par des formalités hâtives. Et bien, cette fois-ci, pour une raison incompréhensible, j’ai failli à cette règle … C’est ainsi que Louise et moi avons en tête que l’heure du départ est 7h40 du matin alors que sur le billet, il est clairement indiqué celui-ci était fixé à 6h50. Nous quittons notre hôtel à 5h55, notre taxi étant cinq minutes à l’avance. Vers 06h15, nous arrivons à l’aéroport de Castries-George F.L. Charles (anciennement Vigie) où notre enregistrement au comptoir de la Liat dure quelques minutes. Toujours de façon tout à fait incompréhensible, nous ignorons que l’embarquement débutera à 6h35. Nous pensons donc encore avoir plein de temps pour déjeuner et prendre un café au minuscule Starbuck de l’aéroport. Nous nous installons à une table et commençons à remplir les différents formulaires requis tout en débutant à l’aise notre petit-déjeuner. Nous sommes à peine installés qu’un appel au micro nous enjoint à rejoindre la porte d’embarquement au plus vite : « dernier appel » ! C’est à ce moment précis que nous prenons conscience de notre erreur. Dans la précipitation, nous ramassons nos affaires et nous nous rendons au point de contrôle. Fait assez exceptionnel, l’officier en charge du contrôle, d’un calme tout à fait caribéen, nous conseille de boire notre café tandis qu’il remplit lui-même nos formulaires en consultant nos passeports. Une fois tout en ordre, nous passons le contrôle et sommes traités en priorité à la fouille des bagages à main. Nous rejoignons en courant notre avion, le Dash 8 immatriculé V2-LGH. Finalement, celui-ci décollera avec quelques minutes d’avance malgré les deux « touristes » un peu perdus ! Une fois à bord, je constate que l’avion est plein à l’image d’un autobus à l’heure de pointe. En fait, Liat, c’est un peu ça: la liaison régulière entre une majorité des îles des Caraïbes. C’est aussi un quasi-monopole qui a été attaqué récemment sur certaines destinations par les MD-80 de RedJet, mais cette dernière compagnie a dû suspendre ses activités hier. Après 35 minutes de vol, nous atterrissons à l’aéroport de Bridgetown-Grantley-Adams où nous retrouvons notre ami avec qui nous passons la journée. Cet aéroport, dans le passé, accueillait deux vols par semaine depuis Londres en Concorde. D’ailleurs, l’appareil G-BOAE de la British Airways y est exposé afin de commémorer cette liaison supersonique. Malheureusement, nous n’aurons pas le temps visiter cet avion avant notre départ. En fin d’après-midi, en effet, nous effectuons le trajet Bridgetown-Castries, cette fois-ci sans histoire et à bord du Dash 8 immatriculé V2-LFU. En cours de route, nous assistons au coucher du soleil. À l’arrivée au petit aéroport de la capitale de Sainte-Lucie, le douanier s’étonne avec humour de nous voir débarquer avec si peu de bagages avant que nous lui expliquions notre escapade d’un jour à la Barbade. C’est ensuite sans encombre, grâce à notre fidèle chauffeur de taxi du matin, que nous regagnons notre hôtel, contents d’avoir passé une très belle journée à la Barbade.

Photos : Liat - Aéroport de Bridgetown (BGI/TBPB) - Aéroport de Castries (SLU/TLPC) - En vol.