10 janvier 2020. Ce matin, nous prenons le train à la gare d’Hiroshima après avoir fait activé notre JR Rail Pass. Notre destination : Miyajimaguchi où nous prendrons un traversier pour se rendre à l’île de Miyajima, une des trois plus belles excursions à faire au Japon selon certains experts.

L’île est peuplée de daims qui sont encore moins peureux que les chevreuils du Parc régional Michel-Chartrand à Longueuil ! Dès que vous ouvrez votre sac, ils viennent mettre leur museau dedans pour tenter de vous dérober une partie du contenu !

Comme ont dit qu’une image vaut mille mots, voici donc une petite sélection des photos prises lors de notre journée passée à Miyajima. Malheureusemnt, le célèbre Torii flottant était emballé pour cause de réfection. Mais, par contre, la météo était superbe, comme depuis notre arrivée au Japon.

9 janvier 2020. Pour ce premier jour au Japon, mon collègue Pierre nous a concocté un tour à pied de plusieurs attractions et lieux touristiques d’Hiroshima. Évidemment, ce nom vous rappelle sans aucun doute l’explosion de la bombe atomique "Little Boy" larguée par le B-29 américain "Enola Gay" le 6 août 1945 qui avait fait de 140.000 à 250.000 morts selon les sources, essentiellement des victimes civiles.

Le dôme de Genbaku est notre première étape de la journée. C’est le vestige emblématique de l’horreur causée par la bombe A. Le moment est émouvant car, ayant déjà vu il y a quelques années le bombardier "Enola Gay" au musée Udvar-Hazy à Washington Dulles aux États-Unis, je me trouve maintenant à l’endroit précis où sa bombe a causé le carnage. La boucle est bouclée, en quelque sorte.

Puis nous nous rendons au Musée du Mémorial de la Paix en passant par la flamme et le cénotaphe de la Paix. Ce musée devrait être vu par tout le monde, car il montre la souffrance inimaginable vécue par les habitants d’Hiroshima et vous fait comprendre l’absurdité de la guerre. L’exposition est vraiment prenante car y sont exposés une multitude d’objets ayant appartenu à des victimes de l’explosion. Et à chaque objet, l’histoire de la victime en question est décrite. De plus, des photos prises après l’explosion montrent les brûlures, les mutilations et autres blessures subies par les habitants et travailleurs d’Hiroshima sans aucune retenue ou censure; l’horreur à l’état pur ! Et quand on pense qu’un crétin aux cheveux jaunes ainsi que quelques autres dirigeants fêlés de ce monde ont la possibilité de jouer avec des armes atomiques, ça donne froid dans le dos !

Après la visite du musée, il est temps d’aller prendre une bière et un petit encas sur une terrasse toute proche du Parc du Mémorial de la Paix que nous explorons en suite. Puis nous nous rendons au château d’Hiroshima qui fut, bien évidemment, entièrement rasé par la bombe atomique, mais qui a été partiellement reconstruit. À noter que la tour du château, bien que l’extérieur ait été rebâtit à l’identique, son intérieur est en béton armé.

Dans une partie du château, nous aboutissons dans ce qui semble être un temple et où se déroule une cérémonie. Une foule pieuse, tout de sombre vêtue, y assiste. Mais, un peu en retrait, j’observe une scène digne de figurer à l’émission Infoman avec le commentaire adéquat de Jean-René Dufort … Un prêtre, utilisant une sorte de plumeau sacré, bénit une auto flambant neuve dont toutes les portes, le capot ainsi que le coffre sont ouverts, probablement pour y faire rentrer les bons esprits.

Notre périple citadin se poursuit avec une promenade dans le beau jardin de Shukkei-en. Au centre, il y a un vaste étang où de grandes carpes semblent y vivre une vie heureuse et plusieurs chemins tracés tout autour permettent de voir des arbres et de la végétation du Japon. De petits ponts en arche permettent de traverser quelques bras de l’étang. La lumière baissant, nous regagnons notre hôtel tout proche après avoir effectué une balade de plus de 11 kilomètres selon le téléphone intelligent de Pierre !

Depuis bien des années, je souhaitais visiter le Japon. En ce mois de janvier 2020, ça y est, j’y vais ! En fait, la genèse de ce voyage remonte à il y a un an environ, lorsque les étudiants du groupe Exploration ÉNA, après voir vu la Russie, ont choisi le Japon comme prochaine destination. Alors, si, initialement, je devais m’occuper de la préparation de ce séjour, j’y ai renoncé car les procédés des services du collège en charge de la mobilité étaient contraires à ma vision de l’organisation de tels déplacements. Un collègue a donc pris ma succession.

Toutefois, Pierre, un autre de mes collègues, à la retraite, et moi-même, nous souhaitions malgré tout participer à quelques visites aéronautiques au Japon et nous avons donc convenu de nous joindre au groupe Exploration ÉNA durant trois jours à Nagoya. Pour le reste, nous avons établi notre propre itinéraire, d’Hiroshima à Tokyo en passant par Kyoto et Nagoya.

Pour nous déplacer, nous avons opté pour le Japan Rail Pass qui vous permet de prendre pratiquement tous les trains de la compagnie nationale partout au Japon pour un montant forfaitaire, assez cher (environ 500 $ pour deux semaines), mais qui se rentabilise très vite et qui est, surtout, fort pratique.

En effet, le chemin de fer au Japon est très développé et très efficace. Aucun des nombreux trains que nous avons pris n’a accusé le moindre retard, même pas d’une minute ! De plus, le déplacement d’une ville à l’autre est très aisé avec les TGV Shinkansen. La réservation d’un siège à leur bord se fait sans aucune difficulté aux comptoirs "JR Pass" des gares. C’est là que l’on constate, qu’en la matière, au Canada, nous en sommes à l’âge de la pierre (à l’âge du bronze en Belgique !) Tout est clairement indiqué et voyager en train au Japon ne représente absolument aucun stress. C’est de loin le voyage que j’ai réalisé où je n’ai eu aucune inquiétude quand aux transports (petite pensée pour nos amis français en proie aux grèves continuelles de la S.N.C.F. et autres !)

En fait, peut importe où, je n’ai noté aucun stress … C’est le côté zen du Japon. Même la circulation automobile est fluide dans les grandes villes peu importe l’heure du jour. Il est vrai que les Japonais ont massivement adopté les transports en commun, quels qu’ils soient, pour se déplacer. C’est ainsi qu’une mégalopole telle que Tokyo comptant plus de 40 millions d’habitants peut continuer à fonctionner sans entrave. À Montréal, avec un peu moins de deux millions d’habitants, tout est bloqué et encombré !

Le côté qui m’a un peu déçu du Japon est la nourriture. Après avoir vécu d’excellentes expériences culinaires dans d’autres pays d’Asie comme le Cambodge, Singapour, la Thaïlande ou le Vietnam, à de rares exceptions, la restauration de tous les jours (sous-entendu économique) au Japon manque clairement de raffinement et de variété. Toutefois, si l’on est en mesure de mettre la main au portefeuille, il est possible d’accéder à la gastronomie japonaise et, c’est alors un tout autre monde qui s’offre à vous ! Nous avons ainsi eu l’occasion de goûter à un repas gastronomique mettant en valeur le bœuf de Kobe et l’expérience fut quasi divine. Quant aux sushis, si vous penser en trouver à tous les coins de rue, détrompez-vous. Seuls quelques restaurants spécialisés en proposent. Vous risquez d’en trouver plus facilement à Montréal qu’au Japon !

Les Japonais, c’est connu, sont des gens distants, polis et dont l’éducation repose sur des siècles d’apprentissage des bonnes manières et du protocole. Ainsi, quand vous prenez un métro ou un train, vous n’entendez personne parler, mis à part un imbécile d’Américain qui n’a rien compris et dont tout le wagon peut entendre sa conversation au téléphone. Mais une fois que le dialogue est établi avec un Japonais, la barrière protocolaire est brisée et une sincère relation amicale peut se développer.

La météo au Japon en janvier est généralement très bonne. Pour les régions que nous avons visitées, jamais nous n’avons eu de températures négatives, si ce n’est quelques degrés en dessous de zéro au Mont Fuji. Pour le reste, celle-ci oscillait en général entre 4°C et 10°C. Par ailleurs, nous n’avons eu que très peu de pluie durant notre séjour, en fait, une seule fois, le matin de notre départ de Tokyo pour la Corée ! Ayant prévu de revenir au Japon avec Louise en 2022, c’est certain que nous choisirons cette période comprise entre fin janvier et début février car, outre la météo clémente, un autre avantage de voyager en hiver est qu’il y a très peu de monde aux différents attraits touristiques comme l’Île de Miyajima ou le Mont Fuji.

Dans les jours qui suivent, je vous présenterai plusieurs billets au sujet des différentes étapes de notre séjour au Japon : Hiroshima, Kyoto, Nagoya, Kawaguchiko (Mont Fuji) et Tokyo. Clairement, voyager dans ce pays est d’une simplicité déconcertante et c’est probablement ce que j’ai le plus apprécié de ce voyage.

26 et 27 octobre 2019. Depuis des mois, nous essayons d’aller rendre visite à France et à Michel à Québec, deux amis avec dont nous avions fait connaissance lors de notre croisière de Moscou à Saint-Pétersbourg à laquelle Louise et moi avions participé durant l’été 2017. Enfin, nous avons trouvé un week-end qui convient à tous !

Pour nous rendre dans la capitale de la Belle Province, nous optons pour le train, un moyen de transport pas assez développé au Canada, mais qui est fort pratique lorsque l’on n’est pas trop pressé. Nous apprécions toujours autant le service à bord de VIA Rail qui est sans faille.

Le samedi après-midi, France et Michel nous proposent une balade dans le centre du Vieux-Québec car, dimanche, de la pluie est annoncée. Autant, donc, profiter de la belle météo qui règne aujourd’hui. La présence d’un bateau de croisière ainsi que de nombreuses activités organisées pour les enfants dans le cadre d’Halloween font qu’il y a beaucoup de monde en ville. Il y a même des "bouchons de piétons" à certains endroits !

Dimanche matin, il fait gris, mais la pluie n’a pas encore rejoint Québec. Nos amis en profitent, donc, pour nous amener voir l’ancien Colisée qui sera très prochainement détruit, au grand dam des nostalgiques des Nordiques, ainsi que le Centre Videotron sensé lui succéder … Peut-être un jour si Québec obtient une équipe de la LNH ! En attendant, il sert à différents événements et autres sports-spectacles.

Tout juste à côté se trouve le nouveau Grand Marché. Louise qui adore ce genre d’endroits est ravie. Pour ma part, je parcours les échoppes des différents commerçants et note les nombreux produits locaux de qualité. Décidément, au Québec, on sait bien faire les choses ! C’est ainsi que nous achetons un saucisson ainsi que du pâté d’émeu d’un élevage local, deux choses facilement transportables en train. Après avoir fait le tour du Grand Marché de Québec, Louise et moi nous nous disons que la Marché public de Longueuil n’a, hélas, vraiment aucune allure à côté de celui-ci …

Puis, nous allons dîner au Café Ricardo qui est bondé. Après une vingtaine de minutes d’attente dans son magasin situé tout juste à côté (vous savez, c’est un concept commercial !), nous pouvons nous asseoir. Je trouve le service assez lent et le tout un peu surfait, ceci, très certainement, à cause de l’engouement pour la vedette culinaire de la télévision. Mais, globalement, le repas est bon et nous passons un agréable repas en compagnie de nos amis.

Puis nous visitons le Méga Parc des Galeries de la Capitale, dont le centre est aménagé comme une fête foraine et dispose d’une piste de glace où il est possible de patiner autour des attractions. Intéressant comme concept ! La pluie tombe maintenant bien fort et nous terminons l’après-midi chez France et Michel avant de reprendre notre train en direction de Montréal.

16 octobre 2019. Lors d’un précédent passage par la ville de Peterborough en Ontario, je n’avais pas eu l’occasion d’aller voir la spectaculaire écluse-ascenseur située sur la Voie navigable Trent-Severn. Profitant de la virée aéronautique que j’organise pour un groupe d’étudiants de l’École nationale d’aérotechnique, dont une étape a lieu effectivement à Peterborough, nous nous rendons voir ce chef d’œuvre d’ingénierie du passé inauguré en 1904.

Hélas, la météo n’est pas très bonne et il pleut. Mais ceci donne un cachet d’automne aux photos. Pour ma part, il est aussi intéressant de comparer cette écluse-ascenseur de Peterborough aux ascenseurs à bateaux du Canal du Centre en Belgique.

14 octobre 2019. Ceux qui suivent mon blogue aéronautique savent que j’ai passé une semaine en octobre en Ontario avec un groupe d’étudiants de l’École nationale d’aérotechnique afin de visiter différentes entreprises, organisations, musées ou bases militaires du secteur aéronautique. Mais même si ce séjour était très orienté sur ce thème, un peu de temps fut aussi consacré à certains aspects culturels. Ainsi, pour nous rendre à Trenton, en chemin, nous nous sommes arrêtés à Kingston où, avec mon ami Neil Aird, nous avons visité une partie de cette belle ville. Voici, donc, quelques vues prises au cours de cette balade.

Le 9 octobre dernier, j’étais invité par la compagnie Helicraft de Saint-Hubert pour une séance de photos air-air avec deux hélicoptères Robinson R44 au-dessus de Montréal et de la Rive Sud. Évidemment, je vous raconte tous les aspects "aviation" de ce vol sur mon blogue aéronautique. Mais, avec de belles couleurs d'automne, j’ai également eu l’occasion de prendre, par-ci, par-là, quelques vues plus générales ou à caractère plus touristiques. Les voici :

28 juillet 2019. Ayant été bien occupé ces derniers mois, je n’ai pas vraiment eu le temps de mettre ce blogue à jour. Petit retour, donc, fin juillet où je me rends en train à Toronto afin d’effectuer un peu de prospection pour notre projet de Musée de l’aérospatiale du Québec. Toutefois, je prévois une journée libre le dimanche 28 juillet que je consacre à la découverte de la ville avec mon ami Larry Milberry toujours disposé à me servir de guide !

Je retrouve Larry à la station de métro "Main Street" et de là, nous nous rendons au Scarborough Bluffs Park où nous nous promenons au pied des falaises. Difficile de croire que nous sommes dans les faubourgs d’une ville de près de 3 millions d’habitants. Dommage que les plages et les chemins soient souillés par quelques détritus trahissant notre société de consommation incivique.

Nous poursuivons notre tour par l’usine de traitement des eaux R.C. Harris, un bâtiment construit à l’époque où même le fonctionnel devait être beau. Nous nous promenons aussi dans les environs de l’usine, notamment sur la Nursewood Road où les maisons typiques de l’est de Toronto sont collées les unes aux autres.

Après être passé au domicile de Larry, nous prenons maintenant le tramway sur Queen Street en direction du centre-ville. Nous faisons le tour du dépôt de tramways de Russell Yard, car Larry s’intéresse très fort à ce moyen de transport emblématique de Toronto et il veut voir si certains véhicules plus anciens sont retirés du service et préparés pour être expédiés à la casse.

Notre arrêt suivant a lieu sur la terrasse située au-dessus de l’hôtel New Broadview House où nous buvons une bière et grignotons quelques affaires. De là, nous avons une belle vue aérienne sur Queen Street et sur les gratte-ciels situés un peu plus loin en direction du centre.

Puis, nous poursuivons notre chemin à pied en passant par Eastern Avenue, Palace Street, Front Street Promenade, Mill Street et Cherry Street où se côtoient anciens et nouveaux bâtiments. Ceci permet au photographe de prendre quelques clichés intéressants !

Nous aboutissons à la Tank House Lane, une rue piétonne où nous faisons escale au Beer Hall. Là, nous dégustons quelques bières locales produites par la Mill Street Brewers avant de reprendre chacun un tramway sur Queen Street, Larry vers l’Est, et moi vers l’Ouest pour rejoindre les amis chez qui je réside.

15 mars 2019. Pour nous changer de nos visites à caractère aéronautique, l’objet de notre séjour en Arizona, mes collègues Denis et Pierre amènent la suggestion de visiter le Phoenix Desert Botanical Garden. N’y voyant pas d’objection, j’approuve l’idée. Mais arrivé sur place, je constate que le prix d’entrée est élevé : presque 30 US$ par personne, ce que je trouve indécent ! Mais étant là, et n’ayant pas réellement l’intention de revenir prochainement visiter ce jardin botanique, je suis mes deux camarades.

Vous n’allez pas me croire, mais on y voit surtout beaucoup de cactus : des petits, des gros, des rampants, des flamboyants, des crushes, … Blague à part, ce jardin rassemble toutes les sortes de plantes pouvant exister dans les déserts nord-américains et, pour cet aspect-là se révèle très intéressant. Les deux tiers du site sont très bien aménagés, mais le tiers restant tient plus du parc municipal que d’un jardin botanique ayant certaines prétentions (surtout par rapport au prix de l’entrée que je n’ai toujours pas digéré !) Il y a aussi une volière aux papillons qui permet de prendre quelques vues intéressantes et il ne faut pas manquer à l'entrée du site l'œuvre de Chihuly, un artiste que l'on aime beaucoup à Montréal.

13 mars 2019. Petit retour en arrière … En mars dernier, avec deux collègues, nous avons effectué un bref séjour à caractère aéronautique en Arizona. Bien entendu, une fois sur place, il nous fallait aussi voir des cactus, plante emblématique de cet état. Et en empruntant la route traversant le Tucson Mountain Park entre Tucson et Marana, on peut dire que nous avons été gâtés comme en atteste cette sélection de photos :

Vous n'allez pas me croire ... De retour au Canada après le séjour que j'ai effectué en Russie en octobre dernier avec les étudiants du groupe Exploration-ÉNA, j'ai complètement oublié de traiter les photos prises lors de notre escale à Istanbul ! En effet, vu que nous avions de nombreuses heures à patienter à l'aéroport d'Atatürk pour attendre notre vol vers Montréal, Turkish Airlines nous avait offert gratuitement un petit tour de ville, ce qui avait été très apprécié. C'est à la vue d'un reportage au sujet des mosquées sur TV5 il y a quelques jours que je me suis rendu compte de mon oubli ...

14 octobre 2018. Notre groupe étant suffisamment nombreux, nous avons droit à notre propre autobus et notre propre guide francophone. Une fois dans la vieille ville, on nous invite, tout d'abord, pour un bon déjeuner turc dans un restaurant situé non loin de la Mosquée bleue (Sultan Ahmet Camii). Puis, nous nous rendons sur la place des ruines de l'hippodrome (Sultanahmet Square) pour admirer, notamment, l'Obélisque "muré" (Örme Dikilitaş), puis la Colonne serpentine ainsi que l'Obélisque de Théodose (Theodosius Dikilitaşı) et, enfin, la Fontaine allemande (Alman Çeşmesi).

Ensuite, nous nous entrons à la Mosquée Bleue où les filles reçoivent un foulard pour se couvrir la tête et les épaules durant la visite et où, aussi bien les femmes que les hommes, se voient prêter une jupe si les jambes sont dégarnies. À l'intérieur de la mosquée, la foule est dense et nous n'avons pas vraiment le temps de traînailler en chemin. Néanmoins, nous avons malgré tout la possibilité d'apprécier l'architecture et la décoration de ce somptueux lieu de culte musulman.

Puis, après être passés devant la basilique Sainte-Sophie, nous regagnons notre autobus rapidement, car il est prévu que la ville soit bientôt complètement bouclée à cause de la venue imminente du président Erdoğan pour un grand événement et nous ne voulons pas manquer notre avion ! Toujours est-il que nous avons bien apprécié cette brève escapade à Istanbul gracieusement offerte par Turkish Airlines, une compagnie que je recommande sans hésitation pour la qualité de son service.

9 et 13 octobre 2018. Imaginez l’Expo 58 si vous êtes Belges ou l’Expo 67 si vous êtes Canadiens, mais à la soviétique ! Vous aurez ainsi une bonne idée de ce qu’est le Centre panrusse des expositions (Всероссийский выставочный центр) à Moscou. Lorsque vous débarquez de la station de métro "VDNKh", vous allez d’abord noter à droite le célèbre monument de l’Ouvrier et de la Kolkhozienne, réplique exacte de celui qui avait été présenté à l’exposition universelle de Paris en 1937. Juste derrière, le pavillon #70 qui est, en fait, l’ancien pavillon de l’U.R.S.S. de l’Expo 67 de Montréal, démonté, transporté et remonté pièce par pièce.

À gauche, on note l’immense flèche du Musée mémorial de l’astronautique (Музей космонавтики) symbolisant la conquête de l’espace. Faut-il rappeler que la Russie est LE pays de la conquête spatiale ? Puis, après avoir passé sous la ligne d’un monorail, nous arrivons sur le site même du Centre panrusse des expositions en passant sous l’impressionnante arche d’entrée.

Une large allée nous mène directement au monument dédié à Lénine (Ленин). Ici, on replonge littéralement dans le passé soviétique. Si les effigies de Staline et autres anciens dirigeants communistes aux méthodes peu orthodoxes ont totalement disparu du paysage, on continue, par contre, à vénérer le camarade Vladimir Ilitch comme le fondateur de la république.

Lorsque l’on poursuit la balade, de part et d’autre d’un jardin aménagé (en chantier lors de notre passage), on peut trouver plusieurs pavillons dont certains sont dédiés à la vente de produits issus de pays, anciennes républiques de l’U.R.S.S., comme l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Biélorussie ou le Kazakhstan. La façade et l’entrée de plusieurs de ceux-ci sont absolument grandioses.

Plus loin, on tombe dans le secteur des sciences et des technologies où se dresse fièrement une réplique de la fusée Vostok (Восток) qui a amené, à l’époque, plusieurs cosmonautes célèbres dans l’espace comme Youri Gagarine ou Valentina Terechkova. Un peu à l’écart, on trouve aussi un véhicule d’essais de la navette spatiale Bourane (Бура́н).

Et comme l’espace, on aime ça en Russie, le pavillon principal et central de cette partie du Centre panrusse des expositions est celui du Cosmos (Павильон 34 «Космос»). Bien évidemment, je vous parle plus en détail de tous ces aspects liés à l’aérospatial sur mon blogue aéronautique. Bref, si vous êtes de passage à Moscou, ne manquez pas d’aller passer une demi-journée au minimum au Centre panrusse des expositions.

11 octobre 2018. Si je vous parle du Café Pouchkine (Кафе Пушкинъ), vous pensez irrémédiablement à Gilbert Bécaud, à "Nathalie" et à Moscou. Or, lorsque l’artiste français a composé sa célèbre chanson, le Café Pouchkine n’existait tout simplement pas, pas plus qu’il ne servait du chocolat chaud ! C’est, en fait, le 6 juin 1999, moment de la célébration du bicentenaire de la naissance du poète russe, que le Café Pouchkine à ouvert ses portes. Vous pourrez trouver toute l’histoire de cet établissement très huppé en cliquant ici.

Lors de notre dernier séjour dans la capitale russe avec le groupe d’étudiants d’Exploration-ÉNA, tant qu’à être sur les lieux, nous avons été y prendre une collation. Évidemment, il s’agit d’un lieu "haut de gamme" où le chocolat est désormais servi avec beaucoup de décorum parfaitement inutile ! Vous aurez également le choix d’une multitude de pâtisseries dans un immense comptoir et, lorsque vous irez à la toilette, apportez votre appareil photo avec vous, car ça en vaut la peine. En fait le café est un élément d’un complexe plus vaste comprenant aussi un restaurant ainsi qu’un hôtel … Très chics, évidemment. Pour ma part, je qualifierais l’endroit de "snob", mais à voir si vous passez dans le coin et que vous n’avez rien de plus intelligent à faire !

10 octobre 2018. Le long du canal de Moscou, au nord-ouest de la ville se trouve un musée dédié à la Marine russe. De son vrai nom "Complexe musée-mémorial de la flotte de guerre russe" (Музейно-мемориальный комплекс истории Военно-морского флота России), on peut y voir trois "pièces maîtresses" en plus d’une exposition permanente située à l’intérieur d’un bâtiment.

Tout d’abord, il y a l’impressionnant ekranoplan Alekseyev A-90 Orlyonok (Орлёнок), dont je vous parle dans mon blogue aéronautique et qui est, malheureusement, laissé sans trop de soins aux sévices des éléments. Dans le même état, il y a aussi l’aéroglisseur SKAT (Катер на воздушной подушке "Скат") portant le numéro 634. Ces deux engins ne sont malheureusement pas visitables.

Par contre, il est possible de visiter le sous-marin diesel-électrique B-396 de la classe "Tango" construit en 1979 comme projet 641B. Il a été mis en service en 1981 au sein de la Marine soviétique et a servi jusqu'en 1998. Depuis le début des années 2000, il fait partie du musée.

De ce que l’on dit à son propos, 78 hommes (aucune femme n’était permises !) restaient confinés à son bord pendant des missions durant trois mois. Il y avait peu de réjouissances et il y régnait une chaleur étouffante ainsi qu’un niveau sonore élevé en permanence. Définitivement, peu importe la nation, la vie de sous-marinier est loin d’être la plus attrayante qui soit !

La visite est intéressante. Contrairement au USS Growler que j’avais visité à New York et qui est demeuré "dans l’état", le B-396 a été aménagé pour recevoir confortablement le public. Néanmoins, le parcourir demeure fort intéressant et nous fait comprendre la complexité technique et technologique d’un tel vaisseau. Voici, donc, par l’image un sous-marin russe vu de l’intérieur :

8 octobre 2018. Pour notre première vraie journée à Moscou, notre partenaire russe nous propose de visiter le Kremlin (Московский Кремль). Bien que tout le monde dispose d’audio-guides, fort de mon "expérience" de l’an dernier, je joue malgré tout le rôle de "guide vivant" pour montrer au groupe l’arbre de Gagarine ainsi que l’héliport de Poutine ! La météo étant moins bonne que l’an dernier, je me contente de quelques photos, le sujet étant déjà couvert. En voici une sélection :

7 octobre 2018. Arrivés à la station Biblioteka imeni Lenina (Библиоте́ка и́мени Ле́нина), nous débarquons et nous sortons du métro tout juste derrière le Kremlin de Moscou. En effet, je veux montrer au groupe Exploration-ÉNA la place Rouge avec un certain effet de surprise. Nous contournons, donc, le Kremlin et découvrons l’imposante place moscovite. Les étudiants et les accompagnateurs sont émerveillés. L’effet est réussi ! Nous allons visiter le magasin Goum (dont je vous ai parlé dans le billet précédent) avant de nous retrouver pour prendre quelques photos de la place Rouge illuminée à la lumière tombante. Puis nous allons souper avant de rejoindre notre hôtel pour une nuit de sommeil réparateur.

7 octobre 2018. Après notre balade dans le métro moscovite, nous arrivons sur la place Rouge avec le groupe Exploration-ÉNA. Ma collègue Michèle et moi-même donnons une demi-heure de temps libre aux étudiants. Pour notre part, nous nous rendons au célèbre magasin Goum (ГУМ) qui est, probablement, bien loin des vues communistes de Lénine à l’époque. Par rapport à ma visite en juillet 2017, les magnifiques galeries et les échoppes sont aujourd’hui éclatantes de couleurs automnales. Qui plus est, étant au crépuscule, le ciel bleu foncé visible au travers des verrières est du plus bel effet pour le photographe.

7 octobre 2018. Étant débarqués tôt le matin à l’aéroport de Vnukovo, les 20 étudiants du groupe Exploration-ÉNA, Pierre, un collègue à la retraite, Michèle, ma collègue accompagnatrice, et moi-même récupérons de notre long voyage entre Montréal et Moscou (voir blogue aéronautique) à notre hôtel durant la matinée. Nous allons, en effet, passer une semaine dans la capitale russe afin de visiter des entreprises et des organismes du secteur de l’aérospatial.

À 14h30, rendez-vous est fixé pour une visite du métro moscovite que je vais guider suite à ma modeste expérience acquise l’an dernier lors de mon voyage avec Louise de Moscou à Saint-Pétersbourg. J’ai donc préparé un parcours passant par toutes les stations emblématiques du centre-ville.

Promener 22 personnes en métro n’est pas nécessairement une chose aisée pour un accompagnateur, mais, dans ce cas-ci, le groupe est bien organisé et discipliné. Le déplacement de station en station se déroule, dès lors, sans le moindre problème. On descend de la rame, on se range le long du mur, on se compte et puis, on dispose de cinq minutes pour explorer chaque station ! Le rythme est pris. Nous quittons le métro à la station "Biblioteka imeni Lenina" pour ensuite explorer les environs de la place Rouge. Par la suite, nous le reprendrons à la célèbre station aux statues de bronze "Plochtchad Revolioutsii" pour rejoindre notre hôtel situé au sud de la ville.

Parcours effectué : Sevastopolskaïa (Севасто́польская, ligne 9) - Serpoukhovskaïa (Серпуховска́я, ligne 9) - Dobryninskaïa (Добры́нинская, ligne 5) - Taganskaïa (Тага́нская, ligne 5) - Komsomolskaïa (Комсомо́льская, ligne 5) - Prospekt Mira (Проспе́кт Ми́ра, ligne 5) - Novoslobodskaïa (Новослобо́дская, ligne 5) - Belorousskaïa (Белору́сская, lignes 5 et 2) - Teatralnaïa (Театра́льная, ligne 2) - Okhotny riad (Охо́тный ряд, ligne 1) - Biblioteka imeni Lenina (Библиоте́ка и́мени Ле́нина, ligne 1) - Plochtchad Revolioutsii (Пло́щадь Револю́ции, ligne 3) - Teatralnaïa (Театра́льная, ligne 2) - Tverskaïa (Тверска́я, ligne 2) - Tchekhovskaïa (Че́ховская, ligne 9) - Sevastopolskaïa (Севасто́польская, ligne 9).

5 au 14 octobre 2018. Pour la cinquième fois, je pars avec un groupe d’étudiants d’Exploration-ÉNA. Après le Maroc, la Chine, la Suisse et l’Allemagne, cette année, c’est Moscou qui est notre destination. Le succès de cette édition est absolument phénoménal puisque 20 étudiants se sont inscrits alors que, d’habitude, nous en recrutons à peine entre huit et douze parmi le petit millier fréquentant l’école. Par ailleurs, Pierre, un ancien collègue à la retraite, a également décidé de se joindre au groupe. C’est donc, pour ma collègue Michèle et moi-même, un gros défi de préparer ce voyage et d’encadrer ce groupe de 23 personnes.

Organiser des visites à caractère aéronautique ou spatial en Russie est loin d’être évident. Il faut disposer d’un représentant sur place. Le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, ayant décidé d’imposer des sanctions contre la Russie et de renvoyer des diplomates russes chez eux a simplement anéanti toute possibilité d’utiliser la voie diplomatique pour organiser des visites d’industries sur place. Heureusement, Michèle a été mise en contact avec Alena et Lidia d’Alida Solutions qui nous ont préparé un magnifique programme de visites comme vous pourrez en juger dans de prochains billets à venir.

En attendant, voici quelques photos du groupe prises au cours de visites effectuées tout au long de notre séjour.

12 août 2018. Il y a quelques semaines, je vous avais parlé d’une famille de quatre ratons laveurs qui était passée par notre jardin, ce qui m’avait permis de réaliser quelques belles photos de ces bestioles. Mais, en ce dimanche, ce ne sont pas moins de cinq ratons laveurs qui viennent jouer dans notre tilleul. Et pour le photographe, c’est le régal tant ces animaux prennent des poses adorables et intéressantes. Voici, donc, une sélection parmi les photos prises à cette occasion. Pour toutes les voir, cliquez sur le lien plus bas.

11 août 2018. Entre deux séquences de photos d’hydravions au lac Sébastien à Saint-David-de-Falardeau, mon ami Richard de Chicoutimi me propose d’aller faire une petite promenade le long de la rivière Shipshaw, toute proche, et d’aller voir la Chute aux Galets. Voici, donc, quelques photos prises lors de cette balade.

Ayant séjourné pour raisons professionnelles du 5 au 11 août 2018 à La Baie, voici quelques photos prises à proximité de "La Grange aux Hiboux", l’auberge-restaurant où je logeais.