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1$ pour réparer un Nikon D90 destiné à la poubelle

24 octobre 2012

Pierre GILLARD: Objets &emdash; 2012-128582 

L’été dernier, à la fin de mon voyage en Belgique, en sortant de ma voiture, un de mes boîtiers Nikon D90 a été endommagé lorsqu’il a chuté de mon sac que j’avais omis de fermer correctement. Fort heureusement, ma lentille 80-200 mm, qui était montée sur l’appareil, n’a pas eu de dégât lors de l’impact sur la surface en béton. En fait, sous le choc, le zoom a arraché la bague le reliant au boîtier, celui-ci étant réalisé en plastique. J’ai récupéré toutes les vis et pièces, à l’exception d’une petite lamelle ressort que je n’ai pas retrouvée, et j’ai soigneusement mis le tout dans un petit sac en plastique. De retour au Canada, j’ai été faire évaluer le prix d’une réparation éventuelle chez Nikon. Bilan : 500$ pour un échange standard car l’ensemble de la structure du boîtier était à changer. Par comparaison, un appareil neuf coûterait 680$ tout au plus. N’ayant pas une telle somme à investir tant pour une réparation que pour un nouveau D90, j’ai commencé à regarder pour voir si une réparation "maison" ne serait pas possible. Mis à part une petite fissure que je qualifierai de cosmétique, le boîtier n’avait pas de dégât apparent. Par contre, les filets des six vis maintenant la bague de retenue de l’objectif étaient tous endommagés sans espoir de réparation immédiate possible. Ayant des matériaux de maquettiste à ma disposition, j’ai trouvé de petits tubes de plastique de la marque Evergreen dont l’intérieur pouvait être taraudé assez facilement pour accueillir les vis en question. Il ne restait plus qu’à insérer les tubes dans les anciens emplacements des vis. À l’aide d’un petit forêt à main, j’ai réalisé les six alésages me permettant d’insérer les bouts de tube et de les coller en place dans la structure du boîtier. Il me fallait encore trouver une troisième lamelle ressort, ce qui fut réglé ce matin lors d’une petite visite chez Nikon Canada. De retour chez nous, j’ai effectué le montage final et réalisé les premiers essais qui se sont montrés concluants. C’est ainsi que si l’on fait le bilan du matériel utilisé pour la réparation, c’est-à-dire les bouts de tube en plastique Evergreen et les six gouttes de colle, la note s’élève à un dollar, tout au plus et en arrondissant ! Pas mal pour un appareil qui aurait certainement pris le chemin des poubelles ! Je voudrais noter, au passage, l’excellent service de Nikon Canada à Montréal. Bien entendu, une réparation telle que celle que j’ai réalisée ne pouvait être proposée et garantie par l’atelier du manufacturier japonais. Néanmoins, le personnel de celui-ci a été très sympathique et, compatissant à mon sort, a pu me trouver la fameuse lamelle ressort me permettant de terminer la réparation de mon D90. À chaque fois que je me suis rendu chez Nikon Canada à Montréal (le plus souvent pour des nettoyages de capteurs), j’ai constaté que les préposés étaient toujours prêts à essayer de trouver une solution aux problèmes de leurs clients qu’ils soient possesseurs d’un petit appareil à 150$ ou d’un D4. Un de mes amis utilisateur de matériel Canon m’a relaté les misères qu’il avait eues avec un de ses appareils photos de cette marque et le peu de service qu’il avait obtenu. C’est là que je constate qu’avec Nikon à Montréal, les photographes fidèles à cette marque peuvent se compter chanceux de disposer d’un service fiable.


Derniers tours de roues pour le Northlander

28 septembre 2012

Image : Radio-Canada

Alors que le Canada existe grâce au chemin de fer, depuis quelques décennies, on constate la fermeture de nombreuses lignes de transport de passagers. Aujourd’hui, c’est au tour du célèbre Northlander d’effectuer son dernier voyage en Ontario. Il semblerait que nos élus, en ne maintenant pas les liaisons ferroviaires et en n'investissant pas massivement dans celles-ci, démontrent qu’ils n’ont toujours pas compris que la planète est en danger et que tout miser sur le transport automobile et aérien est totalement rétrograde et écologiquement inconscient.

Page spéciale de Radio-Canada.

Informations sur Wikipedia.


Les déplacements en transports collectifs au Canada: jusqu’à plus de cinq fois plus chers qu’en Europe !

18 septembre 2012

Fidèles à notre vision des déplacements en Europe, cet été, Louise et moi avons voyagé en empruntant exclusivement des moyens de transport collectifs pour notre voyage en Italie et en Slovénie. Nous avons parcouru 2974 Km pour un coût total de 192,97 € (CAD$ 239,7) par personne, soit 6,5 centimes d’euro (CAD 0,081) du kilomètre (voir tableau ci-après). Comparons maintenant le prix des transports en Europe avec ceux du Canada dans des conditions équivalentes. Commençons par l’avion. Pour se rendre à Venise depuis Bruxelles, la distance à parcourir est de 1168 Km. À partir de Montréal, la plus grosse ville située à une distance semblable est Halifax avec 1318 Km. En recherchant les meilleurs prix pour des vols dans quatre mois (ce que j’avais fait avec Brussels Airlines), nous obtenons les résultats suivants : Air Canada – CAD 521,13 ; Porter – CAD 521,12 ; WestJet – CAD 507,17. Avec Brussels Airlines, nous avons payé € 89,30, soit cinq fois et demi moins cher pour un vol équivalent ! Prenons maintenant un trajet en autocar équivalent à celui qui nous a mené de Mestre en Italie à Ljubljana en Slovénie, soit Longueuil-Ste-Foy (239 Km) et voyons les prix chez Orléans Express : CAD 56,80, soit 1,8 fois plus cher. Continuons avec le train; comparons le trajet d’Udine à Treviso en Italie à celui de Montréal à Cornwall (105 Km) qui serait effectué avec Via Rail. Bilan : CAD 35,00, soit 3,17 fois plus cher ! Pour terminer, comparons maintenant les trajets en ville pour se rendre de la banlieue de Bruxelles, disons à Jette (chez mes parents), jusqu’au centre-ville à celui pour se rendre de Longueuil (chez nous) au centre-ville de Montréal. Le billet simple (la formule la plus onéreuse) valable une heure dans l’entièreté de la zone de Bruxelles coûte € 1,80 (CAD 2,24). Ici, il faut que je prenne d’abord un billet RTL au prix de CAD 3,20 puis un autre de la STM à CAD 3,00, soit un total de CAD 6,20 ce qui est 2,7 fois plus cher. De plus, si à Bruxelles je suis capable d’effectuer le retour dans l’heure avec le même billet, on parle alors d’une différence de cinq fois et demie avec Montréal. C’est incroyable sachant que le coût de la vie est aussi plus élevé en Europe qu’ici. Moralité : au Canada, on est encore, hélas, bien loin d’avoir des transports collectifs ayant des tarifs pouvant attirer une clientèle significative.

Note : la conversion de l’euro au dollar canadien a été effectuée au cours du jour du 24 août 2012, soit 1,2421.


Le blogue de Louise

7 septembre 2012

On a l'habitude de dire qu'il se crée un blogue à chaque seconde dans le monde. Alors, pour cette seconde-ci, c'est celui de ma compagne Louise que je vous enjoins à consulter régulièrement.


Comment améliorer vos photos de voyage avec Heidi Hollinger

5 septembre 2012

 

Capture : TV5

Heidi Hollinger est une photographe au parcours assez singulier. Native de Montréal, elle s’est fait connaître en Russie. Parlant plusieurs langues dont le finlandais, elle s’est spécialisée dans les portraits de personnalités du monde. C’est ainsi que, par exemple, Mikhaïl Gorbatchev, Vladimir Poutine, le Dalaï Lama, Fidel Castro, Jean Charest et Pauline Marois sont déjà passés devant son objectif. Il y a quelques années, elle a implanté son studio sur la rue Sherbrooke Ouest et, depuis quelques semaines, elle nous fait voyager autour du monde avec son émission "Ports d’attache" diffusée sur TV5. La raison pour laquelle je vous parle de tout ceci, c’est parce que sur le site de l’émission, vous pourrez trouver quelques conseils astucieux pour retoucher habilement vos photos de voyage. Il faut évidemment déjà connaître les bases de Photoshop (vous savez, la chanson "cadre, pomme L, pomme M"), mais si vous manquez d’inspiration devant vos clichés numériques, ces astuces de retouche vous seront très utiles.

Retouches photos avec Heidi Hollinger.


Le geai bleu prend son bain !

3 septembre 2012

Hier, un geai bleu est venu prendre son bain dans une soucoupe de notre jardin :

Pierre GILLARD: Les animaux de notre jardin &emdash; 2012-303003 

Pierre GILLARD: Les animaux de notre jardin &emdash; 2012-303007 

Photo diffusée sur Météomédia.

Toutes les photos des animaux de notre jardin.


C’était au temps où les vélos étaient immatriculés …

25 août 2012

 

En mettant un peu d’ordre dans le garage de mes parents en Belgique cet été, j’ai retrouvé une plaque d’immatriculation de mon vélo datant de 1985. Je pense, d’ailleurs, qu’il s’agit de la dernière année où les vélos devaient être immatriculés. Chaque année, en effet, les provinces belges délivraient, contre monnaie sonnante et trébuchante, ces fameuses plaques dont la forme et la couleur variaient tous les ans afin de permettre aux forces de l’ordre de facilement identifier un contrevenant et de le punir d’une amende appropriée. Époque révolue, me direz-vous ? Pas tout à fait, car du fait de la croissance des vols de bicyclettes en Europe, plusieurs pays ont instauré une identification obligatoire de celles-ci. En Belgique, on évolue dans cette direction également comme en atteste la proposition de loi reprise en lien ci-dessous.

Photos de la plaque.

Proposition de loi du Sénat de Belgique.


Recyclage de négatifs en Chine

24 août 2012

Voici un reportage intéressant intitulé "Tu veux ma photo" visible sur le site suisse Nouvo.ch :

 

Ce reportage nous amène à réfléchir au sujet du patrimoine photographique mondial qui disparaît ainsi chaque année dans les poubelles. Les anciens négatifs et les diapositives, ça prend de la place et on s’en débarrasse pour entasser d'autres affaires dans nos armoires. "De toute façon, ça intéresse qui des photos de famille et de voyage ?" C’est ce que bon nombre d’entre-nous se disent en vidant boîtes et carrousels contenant les pellicules argentiques aux vidanges. Actuellement, les photos sont numériques et le problème est encore plus crucial car, combien de personnes ont une méthode structurée de sauvegarde et d’archivage de leurs clichés ? On prend des photos à longueur de journée avec des téléphones portables ou de petits appareils photos discrets, mais qu’en advient-il des images ? Souvent, elles disparaissent, volatilisées lors des changements d’appareils ou dans les crashes de disques durs. Dans certains pays, c’est la guerre ou des émeutes qui entraînent la destruction de matériel de sauvegarde. Bref, il y a des réflexions à se faire par chacun d’entre nous qui prenons des photos.


"Petits trains, grandes passions" à Exporail

20 août 2012

 

Durant cette fin de semaine, se déroulait au musée du chemin de fer Exporail de Saint-Constant la traditionnelle exposition de réseaux et de matériel ferroviaire miniature. Je m’y suis rendu le dimanche matin et je dois dire que j’ai été un peu déçu car il me semble qu’il y avait beaucoup moins d’exposants que les années précédentes. Mais la gentillesse des amateurs présentant leur matériel envers le photographe que je suis a largement compensé. En effet, travaillant au trépied avec de très longues poses, beaucoup d’entre eux arrêtaient leurs trains exactement où je le souhaitais afin qu’ils apparaissent parfaitement dans le cadre. Une fois les photos de trains miniatures terminées, j’ai été faire un tour à l’extérieur et je me suis rendu dans le hangar où se trouve la locomotive à vapeur "Dominion of Canada". Celle-ci doit très prochainement quitter le musée pour l’Angleterre où, en 2013, elle participera aux commémorations du 75e anniversaire du record mondial de vitesse des locomotives à vapeur qui se dérouleront au National Railway Museum de York. Selon un bénévole du musée que j’ai rencontré, son départ pour l’Europe est imminent et pourrait avoir lieu dans une dizaine de jours. Par ailleurs, toujours selon le même bénévole, avant de revenir à Saint-Constant en 2014, la locomotive recevra une nouvelle peinture bleue, une cheminée modifiée ainsi qu’une cloche.

Photos de l'exposition.

Photos du musée Exporail.


Achèvement du transfert des photos de Fotopic

14 août 2012

 

Cela fait quelques fois que je vous parle de ce fastidieux travail qui consistait à transférer sur ma galerie Zenfolio plus de 10000 images qui existaient sur Fotopic.net et qui étaient devenues inaccessibles depuis que le gestionnaire de ce dernier eut fait faillite en mars 2011. Vous avez bien noté que j’en parle désormais au passé car, depuis ce matin, les photos sont de nouveau toutes accessibles. Par ailleurs, en téléchargeant les derniers fichiers, j’ai aussi franchi le cap des 18000 images maintenant disponibles sur Zenfolio. Prévoyez donc un peu de temps si vous désirez toutes les visionner !

Galerie Zenfolio.

Information précédente à ce sujet.


Saint-Lambert : bientôt une gare fantôme

13 août 2012

 

J’ai appris, il y a quelques jours, que VIA Rail Canada comptait remplacer les trois personnes qui assurent actuellement le service à la clientèle à la gare de Saint-Lambert par des machines pouvant émettre des titres de transport à compter du 26 octobre prochain. Il me semble que cette décision va à l’encontre de la vision de développement du transport collectif. En effet, une présence humaine permet de répondre aux questions des voyageurs et de les conseiller éventuellement au sujet de leur prochain voyage, ce qu’un automate est incapable de réaliser. Par ailleurs, rien n’empêche la coexistence des machines et du personnel comme, par exemple, dans les stations de métro. À mon avis, par cette décision, VIA Rail Canada, réduit son offre de service à ses clients à Saint-Lambert, ce qui est un retour en arrière dans la possibilité d’amélioration du service. Mais comme les transports en commun au Québec accusent déjà à peu près 40 ans de retard sur leurs homologues européens, notamment en ce qui concerne les prix ou la vitesse, ce n’est malheureusement pas cette décision qui changera grand chose en regard de l’immense fossé à combler. Je vous enjoins, malgré tout et pour soutenir les trois employés de la gare qui assurent un service de qualité, à signer la pétition reprise en lien et à l’envoyer à l’adresse indiquée avant le 17 septembre 2012.

Pétition (PDF 766 Ko).


"Belgium, The Book"

12 août 2012

 

Je connais Wim Robberechts probablement depuis 1986 ou 1987 lorsque je travaillais comme étudiant pour la compagnie d’hélicoptères Publi Air à Grimbergen. Sa société est spécialisée dans la prise de vues aériennes ainsi que dans des applications dérivées de haute technologie. Son matériel a toujours été à la pointe du progrès et, au fil des années, j’ai continuellement été impressionné par celui-ci. Depuis longtemps, il photographie la Belgique à partir d’hélicoptères et a déjà publié plusieurs ouvrages présentant ses clichés dont le dernier, "Belgium, The Book", qui est absolument magnifique comme je le commente à la rubrique "Bibliographie" de ce blogue. Tout récemment, j’ai revu Wim lors de mon dernier séjour en Belgique et il m’a présenté son matériel Nikon qui a servi à la réalisation des images de son dernier livre. Évidemment, toutes les optiques utilisées sont les plus lumineuses de la gamme professionnelle du fabricant japonais, mais pour m’être déjà essayé à réaliser des prises de vues aériennes, le matériel n’est pas tout. Il faut surtout beaucoup de talent pour maîtriser à la fois les aspects techniques et les critères du cadre, de l’angle de vue et de la lumière. Indéniablement, Wim Robberechts sort de la mêlée et est probablement un des meilleurs photographes aériens au monde.

Commentaires au sujet du livre "Belgium, The Book".


Domodossola et ses environs

7 août 2012

 

14 au 19 juillet 2012. Comme l’an dernier, j’ai prévu d’effectuer un reportage au sujet d’une compagnie d’hélicoptère de la région de Domodossola et, comme l’an dernier, je loge à la Casa Tomà que j’avais qualifiée de petit paradis à Masera. Étant arrivé le vendredi soir, je profite de la fin de semaine pour visiter des lieux que j’avais manqués l’année passée. Je commence donc le samedi par Domodossola et la découverte de cette petite ville située au bas du col du Simplon me surprend tout autant que celle d’Udine il y a quelques semaines. Tout comme pour cette dernière, le centre historique de la ville est entièrement piétonnier, mais ici à peu près la moitié des personnes visibles savoure une crème glacée dans une ambiance générale fort décontractée. L’architecture des bâtiments de la Place du Marché est absolument magnifique tout comme l’est celle de plusieurs demeures et édifices situés dans de petites ruelles où il est agréable de se promener. Je termine la visite par un bon souper pris sur une terrasse me permettant d’admirer la Piazza Fontana tout en appréciant son calme. Le lendemain matin, je me rends dans la Valle Anzasca jusqu’à Macugnaga que l’on m’avait renseigné comme un point intéressant d’où il est possible de prendre un téléphérique ou un télésiège pour admirer le Monte Rosa. Mais une fois arrivé sur place, je constate que c’est la cohue des grands jours et, n’aimant pas être pris dans des foules, je décide de quitter immédiatement les lieux, même s’ils sont magnifiques. Je retourne donc à Masera par des chemins détournés et, plus tard dans l’après-midi, je visite les petits recoins du village bien tranquille et à mon aise. Je monte à la Villa Caselli, un superbe bâtiment dominant les environs et servant régulièrement de lieu de concerts en plein air. Décidément, j’aime beaucoup cet endroit hors des flux migratoires de touristes.

Photos : Domodossola - Masera.

Toutes les photos d'Italie.

Information précédente au sujet de Masera.


La Suisse italienne vue du ciel

5 août 2012

 

11 au 13 juillet 2012. Lors de mon reportage en Suisse au sujet d’Heli Rezia, j’ai eu l’occasion de voler à bord des deux Ecureuil de cette compagnie. Or, sur ce type d’appareil, il existe une petite fenêtre coulissante située juste à gauche du siège du passager assis à l’avant. Ce n’est pas aussi confortable pour le photographe qu’une porte adaptée pour les vols photos, mais l’espace est malgré tout suffisant pour passer un objectif. J’ai donc photographié au hasard de ce qui se présentait face à cette petite fenêtre lors des vols de transfert entre deux opérations de transport ou de travail aérien. Même si les possibilités d’angles de vues étaient fort restreintes, j’ai malgré tout pu prendre quelques photos aériennes intéressantes des cantons des Grisons et du Tessin. Vous pourrez les trouver, ainsi que deux images prises à partir d’aires d’atterrissage en altitude, en cliquant sur le lien suivant :

Photos aériennes en Suisse italienne.


Un week-end en Oberland bernois

4 août 2012

 

7 et 8 juillet 2012. Chaque fois que je vais en Suisse, c’est quasi devenu une tradition, je me rends dans la région d’Interlaken et de Lauterbrunnen avec l’intention systématique de monter avec notre amie suisse Irène au Shilthorn, là où le film de James Bond "Au service secret de Sa Majesté" a été en partie tourné. Et comme à chaque fois, nous sommes obligés de renoncer à ce projet à cause d’une météo fort incertaine. En effet, en regard du prix exorbitant du trajet en téléphérique, il est préférable que les conditions météorologiques en altitude soient parfaites pour que la dépense en vaille le coup. Résultat : c’est encore loupé cette année. Le samedi, je vais donc faire quelques photos d’hélicoptères et de trains dans la région avant de rejoindre Irène et sa famille pour un excellent barbecue à Wilderswil. Le lendemain matin, Irène, sa maman et moi prenons le funiculaire du Harder Kulm pour un brunch au restaurant situé au sommet de ce versant dominant Interlaken et ses deux lacs. Ce n’est probablement pas le Shilthorn, mais la vue est loin d’être désagréable. On peut, notamment, voir le massif de la Jungfrau complètement pris dans les nuages alors qu’au Harder Kulm, il règne un soleil radieux. Je suis donc très satisfait de cette initiative. Une fois redescendus, nous entreprenons une promenade entre les deux gares d’Interlaken. En chemin, j’ai du mal à reconnaître certains lieux car je ne suis plus venu dans cette ville depuis les années septante. Nous prenons un verre au café de la gare (celle de l’ouest !) avant de nous séparer, Irène et sa maman rentrant directement à Wilderwil par le bus. De mon côté, j’effectue le chemin inverse pour récupérer ma voiture à la gare de l’est et je remonte à Stechelberg où se trouve mon hôtel. Durant la fin de l’après-midi, je pars en balade vers Trachsellauenen. Les 300 mètres de dénivelé me font comprendre que je manque un peu d’entraînement !

Photos : Harder Kulm - Interlaken - Stechelberg.

Toutes les photos de Suisse.

Information précédente au sujet de la Suisse.


Une vue imprenable sur le lac Majeur

3 août 2012

 

18 juillet 2012. Lors de mes différents reportages au sujet des hélicoptères dans les Alpes cet été, j’ai eu l’occasion d’assister au montage d’une maison entièrement réalisée en bois et qui est située en hauteur ainsi qu’à flanc de montagne à Trarego Viggiona. Depuis celle-ci, on peut admirer le lac Majeur sur presque 180°. Une fois que l’habitation sera entièrement terminée, son propriétaire jouira d’une vue absolument exceptionnelle comme le montrent les photos du lien suivant :

Photos du lac Majeur.

Article "Comment construire une maison en une journée avec un Lama" (PDF 5,1 Mo).

Photos prises lors de la construction de la maison.


Le musée des chemins de fer slovènes à Ljubljana

4 juillet 2012

 

21 juin 2012. À un petit quart d’heure de marche de la gare principale de Ljubljana se trouve le musée des chemins de fer slovènes (Železniški muzej) disposant d’une impressionnante collection de locomotives à vapeur dont seulement une partie est visible dans une rotonde qui représente le centre d’intérêt du site. Dans un second bâtiment, on peut voir d’anciens équipements qui étaient en usage dans le passé tels que des postes d’aiguillages, des moyens de télécommunication, des draisines, des horloges de gares, des uniformes portés par le personnel des chemins de fer slovènes ainsi qu’une galerie d’art ferroviaire. Le musée est établi sur un ancien site d’entreposage et d’entretien, mais seuls quelques bâtiments, dont la rotonde, et le pont tournant sont en bon état. Quelques locomotives à vapeur ainsi que d’anciens wagons de marchandises sont exposés à l’extérieur et ont subi, en général, de graves dégradations dues aux conditions climatiques de l’endroit. Plusieurs engins de chantiers sont aussi entreposés sur le site. Si vous êtes amateurs de trains et que vous passez par Ljubljana, ce musée vaut la peine d’être vu tant pour sa très intéressante collection de locomotives à vapeur que pour le site en lui-même qui est très représentatif des anciennes zones d’entreposage et d’entretien du matériel ferroviaire européen.

Photos du musée.


Petite déception à Treviso

3 juillet 2012

 

26 et 27 juin 2012. Après Udine, la barre était haute pour ne pas être déçus par Treviso (Trévise). Même si la ville est très belle, très peu d’endroits du centre historique sont entièrement piétonniers ce qui rend la visite un peu moins agréable. Nous flânons donc parmi les rues commerçantes, les galeries ou les ruelles et nous longeons quelques canaux. Souvent, nous devons faire très attention à la circulation car les Italiens ne conduisent pas nécessairement aussi courtoisement que les Slovènes même si ce n’est pas encore le rodéo automobile du sud du pays ! Le lendemain matin, nous reprenons notre promenade dans la vieille ville. Nous aboutissons à un beau marché aux poissons et à tout aussi beau marché voisin de fruits et légumes. Mais un côté de "déjà vu" nous lasse un peu et nous nous rendons sur la terrasse d’une trattoria où nous étirons le repas du midi du plus que nous pouvons. Plus tard dans l’après-midi, nous prenons le train à destination de Mestre. La boucle est donc bouclée. Il ne nous reste plus qu’à nous rendre à l’aéroport pour rejoindre Bruxelles après ce magnifique séjour en Italie et en Slovénie.

Photos de Treviso.


Udine : une belle découverte !

2 juillet 2012

 

25 et 26 juin 2012. Lundi matin, nous quittons Bled par le train : un autorail jusqu’à Jesenice, puis le train de Villach dans de beaux wagons de l’ÖBB (surtout bien conçus pour les bagages). Une fois dans la ville autrichienne, nous réservons notre bus vers Udine et nous embarquons dans un monstre Setra à deux étages peu avant 15h00. Une heure trente plus tard, nous descendons à la gare d’Udine et un orage éclate. Entre deux averses, nous tentons de rejoindre notre hôtel à sec, mais celui-ci n’étant pas tout proche, en chemin, nous nous faisons proprement rincer. Le grand boulevard que nous suivons sous la pluie ne nous inspire pas trop et nous nous demandons ce que nous sommes venus voir dans cette ville qui semble de peu d’intérêt touristique. Néanmoins, mardi matin, il fait très beau. Le centre-ville étant tout proche de notre hôtel, nous nous y rendons et, surprise, celui-ci se révèle magnifique. De plus, beaucoup de rues et de ruelles sont piétonnières ce qui rend la promenade des plus agréables. La Piazza Libertà vaut le déplacement et on ne se douterait pas qu’une telle richesse architecturale puisse exister dans une petite ville de province méconnue. Les rues commerçantes sont constituées de boutiques arborant souvent de grandes bannières internationales connues. Notre découverte se termine par un beau marché ne comptant pas beaucoup d’échoppes, mais dont les produits proposés semblent de première qualité et tout frais. Sur le chemin nous ramenant à notre hôtel, nous nous arrêtons pour le repas du midi à la trattoria de quartier "Al Trombone" dont la cuisine est à la fois simple et délicieuse. Puis nous récupérons nos bagages à l’hôtel avant de rejoindre la gare pour notre prochaine étape à Treviso. Au passage, une mention particulière pour l’hospitalité du personnel de l’hôtel B&B President où nous avons séjourné.

Photos d'Udine.


La gorge de Vintgar

1er juillet 2012

 

24 juin 2012. A Bled, notre intention à Louise et à moi est de prendre ça "cool" et de nous reposer. Le samedi, nous effectuons le tour du lac à pied, ce qui est loin d’être une épreuve. Durant l’après-midi, nous nous rendons dans ce qui doit être l’office du tourisme du patelin. La jolie et sympathique préposée, qui semblait s’ennuyer jusqu’à notre venue, se met à nous expliquer toutes les activités qu’il y a moyen de faire dans les environs en nous léguant plusieurs prospectus et cartes. Elle nous conseille particulièrement la gorge de Vintgar. En fait, Bled est située en bordure du Parc national du Triglav et est une bonne base de départ pour plusieurs excursions dans celui-ci. Ne disposant pas de moyen de locomotion, nos déplacements sont inévitablement entravés et nous limitent seulement aux quelques possibilités de balades dans les environs immédiats. Toutefois, la gorge se situe à quatre kilomètres du centre-ville, ce qui est donc faisable à pied. Le lendemain, nous voilà donc partis sur les petites routes. Une fois sur place, nous constatons qu’il y a beaucoup de voitures dans le stationnement, donc probablement beaucoup de monde dans la gorge. Étant un dimanche et le soleil étant de la partie, ceci explique cela. Nous débutons maintenant la promenade qui s’étend sur 1,6 kilomètre de passerelles surplombant la rivière et la gorge. Le parcours est magnifique et l’eau s’écoulant de cascades en cascades est d’une limpidité absolue. À plusieurs endroits, il est possible d’observer des poissons se déjouant du courant. La visite se termine par la chute de Šum qui a 16 mètres de haut. Après quelques photos de celle-ci, nous virons de bord et entamons le chemin inverse sur les passerelles. Nous constatons que, même s’il y a un grand nombre de visiteurs, on ne se marche pas sur les pieds et chacun passe à son tour dans les endroits étroits. C’est donc avec un très beau souvenir gravé dans nos mémoires que nous quittons la gorge de Vintgar et que nous entamons les quatre kilomètres de marche qui nous ramènent à Bled.

Photos de la gorge de Vintgar.


Bled

30 juin 2012

 

22 au 25 juin 2012. Tout le monde connaît l’expression du "bled perdu". Et bien, nous sommes allés à Bled pour constater que cette cité de Slovénie est loin d’être un patelin isolé du bout du monde. En fait, le sens étymologique de "bled" vient de l’arabe et n’à rien à voir avec la ville que Louise et moi découvrons en ce vendredi 22 juin 2012. Après avoir quitté Ljubljana par le train et après un changement effectué à Jesenice, nous débarquons de l’autorail diesel à embrayage et transmission manuelle (!) en toute fin d’après-midi à la belle petite gare de Bled-Jezero. Il est étonnant de constater que nous venons de traverser la moitié de la Slovénie pour un prix équivalent à deux bières servies sur une terrasse de Ljubljana ! Après une marche d’une quarantaine de minutes sur les bords du magnifique lac Blejsko jezero, nous rejoignons le village de Bled proprement dit. Cette petite ville bien calme semble être un lieu de villégiature fort prisé par les jeunes familles, les couples d’âge mature, les retraités … et les Chinois (mais c’est vrai qu’ils sont partout !) La curiosité principale de l’endroit se trouve en fait dans le lac; il s’agit de la seule île de Slovénie, semblerait-il, et elle n’est occupée que par un seul bâtiment, une église, qui figure bien évidemment sur tous les prospectus touristiques de la région. Comme autre édifice particulier, il y a aussi le château (Blejski grad) surplombant le lac au sommet d’une haute falaise rocheuse. Quant à la particularité culinaire de la région, on parle, bien entendu, du gâteau de Bled (kremšnita) dont la recette est disponible au format PDF en cliquant sur le lien ci-après. Pour le reste, la ville est un point de départ pour de nombreuses promenades à pied ou à vélo dans cette région des Alpes juliennes. Mais notre découverte principale à Bled n’est pas slovène. En effet, le premier soir, nous nous laissons tenter par le restaurant Okarina proposant de la cuisine à saveur indienne qui se révèle être tout à fait délicieuse, en fait les meilleurs plats indiens qu’ils nous aient été donnés de goûter à ce jour. Nous y retournerons, d’ailleurs, le dernier soir. Ah oui, Sir Paul McCartney y est aussi déjà passé avant nous et semble également avoir trouvé ce restaurant à son goût !

Photos de Bled.

Recette du gâteau de Bled (PDF 11,1 Mo).


Le château de Ljubljana

29 juin 2012

 

22 juin 2012. Sur un promontoire dominant Ljubljana se trouve un château que l’on peut visiter en empruntant un funiculaire construit en 2006 par l’entreprise suisse Frey AG établie à Stans tout comme le célèbre manufacturier d’avions Pilatus. Durant la matinée, Louise et moi empruntons ce moyen de locomotion ultra-moderne. Nous débarquons dans une petite gare située sous le château où roches naturelles, béton, barres à béton et verre font partie d’un décor qui pourrait très bien servir à un épisode de James Bond. Lorsque nous émergeons "de terre" dans la place du château, nous constatons un mélange de styles presque réussi où du médiéval côtoie le même genre d’architecture que la gare du funiculaire. Après avoir visité les quelques emplacements accessibles gratuitement au public telle que la chapelle, nous effectuons le tour des murs par l’extérieur. Entre les arbres, nous pouvons voir Ljubljana et ses alentours. Puis nous reprenons le funiculaire pour redescendre vers le centre historique de la ville après avoir effectué, somme toute, une visite assez banale.

Photos du château de Ljubljana.


Graffitis à Ljubljana : art ou délinquance ?

28 juin 2012

 

Je vous parlais d’éventuelles décorations délinquantes à Ljubljana dans le commentaire précédent. À mon avis, s’il en existe dans la capitale slovène, ce sont bien les hideux graffitis qui affublent les murs de nombreuses rues touristiques du centre historique. Sur certains sites Internet, on parlera toutefois d’art à leur égard et on en fera une attraction touristique. La situation sur le matériel roulant des chemins de fer slovènes est encore pire. Dans certaines rames, il n’est même plus possible de voir à l’extérieur car les vitres sont toutes barbouillées de peinture. Je pense qu’on ne peut prétendre qu’il s’agit là d’art et de moyen d’expression de jeunes parfaitement saints d’esprit ! Peindre un "Bomb The City" sur une belle bâtisse privée et proprement entretenue est un moyen d’expression, certes, mais délinquant à mon sens. Par contre, décorer des piles de ponts et des entrées de tunnel avec des dessins colorés à la bombe aérosol sur du béton nu et triste, je n’ai rien contre et j’admets même qu’il s’agit d’un art pourvu que les auteurs se limitent à des œuvres de bon goût. Par ailleurs, tout art a un lieu pour s’exprimer. Peut-on aller écouter un opéra de Verdi dans une aciérie ou voir un Rembrandt original dans une station de métro ? Même si c’est éventuellement concevable, ce ne serait pas apprécié de la majorité. Il en est de même pour les graffitis : il y a des endroits appropriés pour pratiquer cet art.

Photos des graffitis de Ljubljana.


Ljubljana

26 juin 2012

20 au 22 juin 2012. Le meilleur moyen pour se rendre dans la capitale slovène à partir de Mestre est l’autobus postal qui effectue plusieurs liaisons quotidiennes entre les deux villes. Mercredi-midi, nous embarquons dans un magnifique autocar Neoplan (les spécialistes vous diront qu’il s’agit de la Cadillac de l’autocar) tout jaune qui nous dépose face à la gare de Ljubljana peu avant 16h00. Le trajet (environ 250 Km pour 25€ !) nous mène par Trieste avec un arrêt à Koper, port situé sur l’étroite zone côtière de la Slovénie coincée entre l’Italie au nord et la Croatie au sud. Étant assis tout à l’avant du véhicule, nous bénéficions d’une très belle vue sur les contrées traversées. Mais nous pouvons aussi observer que, régulièrement, le chauffeur fait usage de son téléphone portable en conduisant, qu’il se grille une cigarette à intervalles réguliers et qu’il ne porte la ceinture de sécurité que lorsqu’il y a un risque de contrôle. Néanmoins, nous arrivons sans encombre à destination. Une fois installés à notre hôtel, nous passons la fin d’après-midi et la soirée dans le centre historique de Ljubljana. Celui-ci est quasi exclusivement réservé aux piétons et aux cyclistes alors que la circulation automobile est parfois admise dans certaines rues périphériques. L’impression immédiate qui se dégage aux yeux de l’étranger est la qualité de vie offerte aux habitants de la ville. Une absence totale de stress même dans la circulation, de vraies pistes cyclables larges et aux revêtements impeccables sillonnant la ville, une place importante réservée aux piétons et aux nombreuses terrasses où l’on peut à toute heure déguster une bière ou une glace sont quelques aspects qui me laissent penser à un mode de vie semblable à ce que j’avais pu voir à Copenhague il y a quelques années. Bon nombre de villes nord-américaines, dont Longueuil et Montréal, devraient, je pense, s’en inspirer ! Nous nous installons sur la terrasse d’un café-restaurant situé sur une des berges de la rivière Ljubljanica et profitons à notre aise d’un excellent repas aux saveurs locales, un mélange entre les cuisines slaves et austro-hongroises. La journée se termine par une dernière balade.

Ljubljana est une ville souvent oubliée des répertoires des agences de voyages. Pourtant, elle vaut vraiment le détour tant pour la qualité de vie que l’on peut y découvrir, comme je viens de l’évoquer, mais aussi pour son cachet architectural intéressant. Par ailleurs, le centre historique étant assez petit, en une journée, on peut facilement en faire le tour à son aise et sans avoir recours à un moyen de transport. En regardant autour de soi, on constate aussi que les Slovènes sont des gens décontractés (nous n’avons quasi pas vu de personnes habillées en complet, par exemple) qui n’hésitent pas à toute heure du jour à fréquenter les terrasses des innombrables cafés-bistrots de la ville. Sur le pont dit "des amoureux" près du marché, une multitude de cadenas porte-bonheur ornent les parapets. Un peu plus loin, ce sont de vieilles chaussures qui sont suspendues à un fil au travers de la rue; pratique d’étudiants finissants ou "décoration délinquante" ? Difficile à dire et peu importe car c’est un séjour fort plaisant que nous passons à Ljubljana.

Photos de Ljubljana.


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© Pierre GILLARD 2005-2014