Juillet, c’est le temps des vacances et donc, également d’un trafic moins soutenu à l’aéroport de Saint-Hubert, notamment en ce qui concerne les avions d’affaires. Vous pourrez le constater dans la sélection qui suit. À noter que j’ai manqué de peu un Boeing 737-600 de KF AeroFlyer et un 737-800 de Westjet. Eh, moi aussi je suis en vacances …

Les photos du mois :

Cet urubu à tête rouge était venu à Saint-Hubert avec "toute son escadrille" et se tenait près de la voie de circulation "Alpha". Étant présent au conteneur du MAQ ce jour-là, j’ai pu facilement tous les observer.

Il y a quelque temps, Airmedic avait lancé un vaste chantier sur la route de l’Aéroport, dans le prolongement de son hangar actuel, en vue de construire un nouveau complexe. À l’époque, j’avais attendu que ce chantier soit quelque peu spectaculaire avant d’en prendre quelques photos. Mais, un moment donné, avant que je n’ai eu l’occasion de saisir le moindre cliché, toutes les pelleteuses et autres bulldozers ont quitté les lieux et le site a été abandonné. Actuellement, il ressemble un peu à la guerre des tranchées de Verdun et de la végétation a poussé sur les tas de terre déplacée comme vous pourrez le constater sur les quelques photos ci-dessous.

En fait, nous avons appris que les affaires d’Airmedic n’étaient pas très bonnes. Faisant partie du Groupe Huot, lui-même aux prises avec des difficultés financières, certains y ont vu un lien de cause à effet. Toujours est-il qu’Airmedic s’est placée ce mois-ci sous la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC). Airmedic serait actuellement à la recherche d’un acquéreur pouvant sauver l’entreprise. Espérons que ceci pourra se produire, car la date butoir est fixée au 11 août 2023.

Ce matin, j’ai appris la triste nouvelle du décès le 28 juillet d’Henri "Rik" Cuypers, Colonel Aviateur e.r. de l’Aviation Légère belge (LtAvn). J’avais rencontré Rik pour la première fois le 7 décembre 1989 alors qu’il était commandant de l’École d’Aviation Légère à Brasschaat à l’occasion d’un premier reportage à propos de cette composante aérienne de la Force Terrestre belge. Par la suite, Rik m’a toujours aidé et soutenu dans la réalisation de mon projet de livre au sujet de l’histoire de la LtAvn en me fournissant photos, anecdotes et autres documents bien utiles. Il en avait, d’ailleurs, aussi écrit la préface. Je retiendrai de lui qu’il était toujours positif et volontaire, même si des contraintes médicales pouvait l’entraver. Un exemple à suivre ! Bon vol Rik !

Un auteur français, souhaitant prochainement publier un livre au sujet de la présence des moyens aériens de la Gendarmerie à Briançon, m’a contacté pour voir si je ne disposerais pas d’anciennes photos d’Alouette III et d’Écureuil prises à ce magnifique endroit montagneux des Hautes-Alpes. Et devinez-quoi, j’en avais … Bien entendu !

En effet, en septembre 1995, alors qu’avec ma conjointe de l’époque nous parcourrions la Provence et les Alpes durant nos vacances, je m’étais arrêté à la base de la Gendarmerie de Briançon où j’avais fait la connaissance du pilote affecté à l’Alouette III F-MJBO. Par la suite, celui-ci est passé à la Sécurité Civile où je l’ai revu quelques années plus tard.

En octobre 1997, en chemin depuis Bruxelles vers Marignane où j’allais suivre cinq semaines de formation sur Dauphin N3 chez Eurocopter, je me suis arrêté à nouveau à Briançon. Cette fois-là, j’ai eu beaucoup de chance car, en plus de l’Alouette III "locale" F-MJBS, j’ai pu aussi voir deux Écureuil (F-MJCN et F-MJCZ) et une autre Alouette III (F-MJBT). En effet, à ce moment, se déroulait un stage de vol en montagne pour les pilotes de la Gendarmerie, d’où la présence de ces trois hélicoptères.

Comme toutes mes diapositives sont numérisées, il ne me restait donc "qu’à traiter" avec Photoshop celles concernant le DAG de Briançon, ce que j’ai fait ce matin. En voici une petite sélection :

Ce matin, je travaillais au conteneur du MAQ et lors de ma "pause syndicale", j’ai photographié les départs d’un Boeing 737-200 de Chrono et d’un Jetstream de Pascan. Comme la lumière était loin d’être extraordinaire, j’ai décidé de traiter les quelques images prises en noir et blanc, sans effet particulier, comme on le faisait à l’époque dans la chambre noire où l’on choisissait la dureté du papier pour le contraste et que l’on réglait l’ouverture et le temps d’exposition de l’agrandisseur pour obtenir l’impression la plus convenable possible.

19 juin 2023. Ce matin, les trombes d’eau de la veille ont cessé sur Edmonton, mais la météo demeure incertaine. Toutefois, lorsque nous arrivons un peu avant l’heure d’ouverture de l’Alberta Aviation Museum, nous bénéficions d’une petite éclaircie. J’en profite pour prendre quelques vues du McDonnell CF-101B Voodoo 101060 de l’ARC et du Noorduyn UC-64 Norseman Mk. V CF-HPY de Buffalo Airways montés sur des pylônes à l’entrée du stationnement, ainsi que du missile Boeing CIM-10 Bomarc 447.

Une fois le musée ouvert et ayant acquitté notre droit d’entrée, je débute ma visite par les avions situés à l’extérieur : le Hawker Siddeley HS.125-600A N334PS, le Canadair CT-133 Silver Star 21533, l’Avro CF-100 Canuck Mk. 4 18476 (en camouflage "européen") et le McDonnell CF-101B Voodoo 17425. Je crois même percevoir un rayon de soleil perçant la couche nuageuse alors que prends mes photos !

De retour à l’intérieur, je commence à faire le tour des avions exposés et c’est, je ne sais trop pourquoi, le Lockheed TF-104G Starfighter qui m’attire. Celui-ci est, en fait un appareil néerlandais (ex-D5805) repeint aux couleurs canadiennes avec la matricule 104651 et l’insigne de l’Escadron 417. Il est absolument resplendissant !

Beaucoup d’avions présentés dans le musée sont fort intéressants et parfois inédits. La variété des appareils visibles par le public est très certainement un point fort ici. Ainsi, le plus imposant de la collection est le North American B-25J Mitchell III "City of Edmonton" arborant fièrement les insignes de l’Escadron "local" 418.

Magnifique également, le Fairchild 71C CF-ATZ arborant la livrée de la Canadian Airways Ltd. Portant le numéro de série 17, cet appareil a été construit à Longueuil ! Et de Cartierville, nous pouvons aussi observer le tout aussi superbe Noorduyn UC-64 Norseman Mk. IV CF-EIH de Mackenzie Air Service. Également "originaire" de Montréal, l’Avro 652A Anson Mk. II rebâtit à partir de plusieurs épaves.

Et je pourrais continuer à vous citer bien d’autres avions exceptionnels que l’on peut admirer dans ce musée, comme le Barkley Grow T8P-1 CF-BLV ou l’unique Canadair CL-13 Sabre 1 19101, mais vous allez tous les découvrir dans la sélection de photos ci-dessous ou sur ma galerie Zenfolio.

Un aspect remarquable de ce musée est la mise en contexte des aéronefs exposés avec des éléments de décors, des accessoires et des mannequins placés tout autour d’eux, le tout judicieusement réalisé. Je vous dirais que c’est ce que je mettrais en tête de la liste de choses qui distinguent ce musée qu’il convient absolument de visiter lors d’une escale à Edmonton.

Visite du musée :

L’aéroport de Blatchford Field, devenu Edmonton City Centre avant d’être fermé en 2013 et où se trouve le musée, était un des points de passage pour les avions Bell P-39 Airacobra livrés par les États-Unis à l’Union soviétique durant la Seconde Guerre mondiale. C’est ainsi, qu’actuellement, des bénévoles de l’Alberta Aviation Museum sont en train d’en restaurer deux exemplaires dans le cadre d’un programme réalisé conjointement avec le Musée Reynolds-Alberta dont je vous ai parlé il y a quelques jours.

Durant cette période de congés scolaires, plusieurs avions de l’École nationale d’aérotechnique "prennent l’air". Alors, lorsqu’ils sont bien placés, on les prend en photos !

Le long du hangar D60, des travaux d’excavation ont été entrepris. Il semblerait qu’un banc d’essais de moteurs sera bâti à cet endroit d’après ce que l’on nous a dit.